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 Belle inconnue - Siar Nalui

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Sïar Nalui




Féminin
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Age : 28
A écrit : Boris
Date d'inscription : 10/08/2014

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MessageSujet: Belle inconnue - Siar Nalui   Belle inconnue - Siar Nalui Icon_minitimeLun 11 Aoû 2014 - 9:29

Pseudo de l'auteur: Sïar Nalui
Nombre de chapitre: 6
Rating de l'histoire: G
Genre d'histoire: Romance

Résumé de l'histoire:  Rencontre impromptue, inhabituel mais surtout au bon moment! Une histoire d'amour avec un coup de foudre, un vrai!


Terminée
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Sïar Nalui




Féminin
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A écrit : Boris
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MessageSujet: Re: Belle inconnue - Siar Nalui   Belle inconnue - Siar Nalui Icon_minitimeLun 11 Aoû 2014 - 10:01

Chapitre 1
Le train s'arrête dans une lamentation infinis qui nous vrille les oreilles et annonce la fin d'un voyage interminable Paris-Toulouse. Le cri du train résonne encore dans mon esprit et mon regard ne parvient pas à se détacher de la pluie qui frappe la vitre avec constance et force alors que tout le monde s'agite dans un frénétique départ du wagon je reste prostrée à regarder couler l'eau sur les fenêtres. Ce train marque une césure dans ma vie, la fin de mon ancienne vie le début d'une nouvelle, qui-a-t-il dehors ? Comment sera ce nouveau départ ? Sera-t-il à la hauteur de mes espérances ?
-Mademoiselle, vous savez c'est le terminus là, vous devriez descendre. La dame qui était assise face à moi tout au long du trajet s'inquiète de mon sort avec une charité toute chrétienne que me confirme le médaillon qui tombe nonchalamment sur son cou religieusement recouvert d'un col roulé.
-Bien sur, je la rassure d'un sourire et me lève à contre cœur, j'étais perdue dans mes pensées. Je prend ma valise sous son regard inquiet, je garde mon sourire hypocrite fixé sur les lèvre dans un espoir de la voir partir rassurée sur mon sort. Je sais que j'ai mauvaise mine, les nuits blanche ayant été plus fréquente qu'à l'habitude ces derniers temps, et que mon regard doit sembler un peu perdu comme quand je sors à peine de mes pensées. Je sors du train après avoir assuré à cette dame, qui bien que charmante,commençait à me courir sur le haricot, que je ne comptait pas me suicider en tout cas pas tout de suite. La gare est vide, en même temps il doit être pas loin de 5h du mat', je part à la recherche d'un café ou d'un bar dans lequel je pourrais prendre un petit déjeuner, bien sur rien est encore ouvert, je me rabat donc sur le supermarché qui clignote de ses néons jauni dans un atmosphère absolument glauque sur le fond de nuit noir. Je traine derrière moi ma grosse valise avec peine, mes courbatures due aux dernières heures de boxes que j'ai fais la veille avant de prendre le train, se rappellent à moi dans la douleur. Mon violon en travers de mon dos commence déjà à scier mon épaule dans le mouvement lancinant qu'il effectue à chacun de mes pas. Je m'arrête et le change d'épaule, je m'apprête à repartir quand j’entends quelqu'un qui m'interpelle :
-Attendez je vais vous aider ! Je me retourne en pensant « au non pas encore celle de tout à l'heure » mais loin d'être une vielle dame trop puritaine à mon goût c'est une fille d'à peu près mon âge qui cour vers moi tout en me fixant avec des yeux bleu électrisant. Elle arrive à ma hauteurs et demande :
-Vous permettez que je vous aide, j’attends quelqu'un et je n'ai rien à faire jusqu'à dans une heure, son train à du retard.
-Non non ça va, je bredouille secouée par l'étonnement d'un tel comportement, ce genre d'acte altruiste reste assez rare et on à toujours un peu peur qu'il ne soit intéressée, pourtant je n'arrive pas à imaginer que cette fille veuille me voler ma valise, mais un semblant de prudence me pousse à refuser.
-S'il vous plait je vous voit peiner depuis votre arrivé du train et à en croire votre tête ce n'est pas le début. Promis je ne compte pas vous voler votre valise dit-elle avec un air complice. Gêné d'avoir été confondu j'accepte avec une pointe de soulagement et nous commençons à marcher. Mais à peine avons nous fais quelques pas que je vois mon chevalier servant s'écrouler dans un mouvement , certes gracieux, mais pour autant inquiétant, juste devant moi. Ma valise tombe à retardement dans un bruit retentissant et un grand silence s'en suit, je me retourne paniquée dans l'espoir de croisée un regard rassurant qui me dirait « tout vas bien je m'en occupe » mais rien ne viens. Mon souffle est court je sens la panique qui prend petit à petit possession de mon corps si ça continue je vais partir en courant et laisser là cette inconnu, elle est peut être déjà morte me souffle mon inconscient. Je me baisse sans autre idée en tête que d'écouter son cœur, mon cerveau ayant arrêté de fonctionné il y a un moment déjà. Je cherche alors tant bien que mal à me rappeler les quelques notion de secourisme que l'on m'avais apprise là bas. Je prend son poignée : aucun pouls, elle fais sans doute un arrêt cardiaque, je regarde autour de moi à la recherche d'un défibrillateur, je le vois à l'autre bout de la pièce, je sors mon portable et appelle les secours en courant vers cet objet dans lequel je met tous mes espoirs
-Oui bonjour quelle urgence, me lance une voix nasillarde au bout du file. Le souffle me manque je suis arrivé au défibrillateur et je tente vainement de l'extraire de son habitacle tout en essayant d'avoir un discours cohérent pour mon interlocutrice.
-Elle s'est évanouie...Enfin je veux dire elle est inconsciente.. Elle... Elle n'a plus de poux...
-Où vous situez vous ?
-...La gare … Dans le hall de la gare...
-Nous arrivons dans une dizaine de minute, en attendant est-ce que vous voyez un défibrillateur.
-Oui je l'ai en main, dis-je tout en déposant la machine à côté de la jeune femme toujours inconsciente.
-Très bien alors suivez les instructions qu'il vous donne. Si vous avez des questions rappelez nous, vous pouvez raccrocher.
-D'accord.
C'est dans un état second que je branche le défibrillateur et que je commence à suivre ces ordres prononcés d'une voix métallique qui se perd dans le cafouillis de ma mémoire, seule reste les pulsions énergétique que j’astreins à mes bras endolorie pour faire un massage cardiaque très approximatif. J'ai ouvert sa simple chemise avec la paire de ciseaux présente dans la boîte pour pouvoir poser sur son corps les électrodes, mon esprit un peu vaporeux ne peux s'empêcher de penser que ce serait dommage qu'elle meurt alors qu'elle à une si jolie poitrine. C'est seins sont proportionnés à merveille, deux galbes rond et plein ni trop gros ni trop petit : parfait. Alors que mon esprit s'évade en des considération diamétralement opposé à la situation qui s'offre à mes yeux, j’entends vaguement le défibrillateur qui s'agite à côté de moi, j'arrête mon mouvement et remarque alors qu'il tente de communiquer avec moi. « pouls détecté » scande-t-il en boucle dans un mécanisme effrayant. Hallelujah, je pense tout bas en arrêtant mon mouvement, je ne pense pas qu'une mort le premier jour de mon arrivé dans une ville aurait été un bon présage. C'est à ce moment que j’entends les secours, la sirène retentit à mes oreille comme libératrice. Un secouriste se précipite vers moi et commence à me poser un tas de question, dont il n'écoute pas les réponses, tout en examinant la jeune femme.
-Vous ne l'avez pas mis en position de sureté dès qu'elle à repris son poux ? Me demande-t-il sur un ton accusateur. Je répond que non, il ne me laisse pas le temps de m'expliquer et demande à ces collègues d'apporter le brancard. Je me sens soudain désœuvré, j'ai l'impression de perdre le peu de contrôle que j'avais sur la situation, c'est vrai quoi c'est moi qui l'ai sauvé cette fille, un peu de reconnaissance, que diable! Que vais-je faire? Repartir? Reprendre ma vie comme si de rien n'était? A ce moment une secouriste m'aborde:
-Vous la connaissez?
-Pas plus que ça, nous venions de faire connaissance.
-Elle n'a pas ces papiers, est-ce que vous connaissez un parents proche d'elle. Je me demande pendant un instant si elle m'a vraiment écouté, mais je ne fais pas cas de la situation et répond que non évidemment je ne connais personne de sa famille. Visiblement les secouristes ne sont pas des gens très attentifs. Elle s'éloigne de moi et rapporte mes propos à un de ses condisciple tandis que le reste planté là, au milieu de l'agitation, cinq minutes plus tard les voilà dans leur camion et ils s’apprête à partir emportant avec eux ma belle inconnue, je me décide alors à crier:
-Attendez, je peux l'accompagner? La secouriste me regarde avec étonnement mais accepte, je prend mes affaires en vitesse et hisse ma valise dans le camion avec l'aide d'un homme et me voilà parti à toute vitesse dans les rues de Toulouse accompagné du sons des sirène, belle visite guidé me souffle mon esprit avec sarcasmes, je commence à regretter d'être venue, je n'ai rien à faire là, je ne connais pas cette fille et encore moins les secouristes qui m'entoure. Et pourtant je sais que j'aurais été rongée par la curiosité si je ne l'avais pas fais, mais en même temps j'aurais pu partir tel le cavalier solitaire qui sauve la jeune fille en détresse et disparaît avant qu'elle ne s’éveille pour laisser sa place à un autre. Mais je ne suis pas solitaire et encore moins cavalière alors voilà je suis là dans se camion qui roule à vive allure dans les rues encore déserte d'une nouvelle ville qui m'est encore inconnue.

Chapitre 2
Quelques minute plus tard nous arrivons dans un bel hôpital, on dit que pour savoir comment sont les cuisines d'un restaurant il faut regarder l'état des toilette, alors pourrait-on dire que pour connaître l'état d'une ville il faut voir ces hôpitaux ? En tout cas visiter les hôpitaux en arrivant dans une ville, ça je ne l'avais encore jamais fais Wink
Je laisse les infirmiers prendre le relais et suit la file de médecin qui s'agite autour de la victime en parlant un langage qui m'est totalement inconnu. J'ai comme l'impression de me retrouver dans un épisode de Grey's Anatomy, bien qu'il ne me semble pas qu'ils se battent pour prendre en charge le patient, un seule donne les ordres et tous obéissent dans un parfait ballet de... médecin. Me voilà donc assaillie de question par une infirmière à l'aire déprimée qui me parle d'un voix lourde et lente.
-Connaissez vous la victime ?
-Non. Dit-je sobrement, je sais qu'elle ne m'écoute pas et énonce ses questions comme une leçon qu'elle aurait apprise par cœur.
-A-t-elle des parents proches que nous pourrions contacter.
-Aucune idée. Je ne m'acharne pas à répéter que je ne la connais pas. L’infirmière me regarde soudain avec circonspection :
-Mais alors vous êtes qui vous ?
-C'est gentil de vous en inquiéter, je m'appelle Alice et vous ?
Elle ne répond pas tout de suite et finis par balbutier :
-Mais pour elle qui êtes vous ?
-Personne, ou du moins ,si, quelqu 'un qu'elle à voulu aider en portant ça valise.
-Très bien... Elle semble un peu perdue, mais alors qu'est-ce que vous faite là, sans vouloir être indiscrète.
-Aucune idée, marmonnai-je dans ma barbe.
-Pardon ?
-Pardon, je suis venue pour m'assurer qu'elle va s'en sortir, je lui est quand même sauvé la vie ! Dit-je au risque de m'enorgueillir histoire de rappeler à tous ces médecins que sans moi ils n'aurait rien pu faire pour la sauver.
-D'accord...Je sens une pointe de désapprobation dans sa voix face à ce que je viens de dire, bien sur agir de façon charitable mais surtout ne pas se mettre en avant et ne pas vouloir de reconnaissance est la devise de tout médecin qui se respecte mais c'est totalement hypocrite, on à besoin du regard des autres quel qu'il soit alors autant en profiter quand il nous place sur un pied d'estale.
Elle finis par me lâcher et me laisse rejoindre la chambre où se trouve la jeune fille, à peine suis-je entrée que je suis refoulée par un aide-soignant qui m'explique qu'il faut la laisser se reposer.
-Elle est réveillée ? Je demande sans vraiment d'espoir d'une réponse, tout en essayant de regarder par dessus son épaule.
-Non mais c'est constantes sont stable, elle dors, elle ne tardera pas à se réveiller.
-Mais alors ça change rien que j'aille dans la chambre, je ferais pas de bruit. J'ai horreur des salle d'attente alors je le supplie du regard mais il reste impartial et répond que c'est sur ordre du médecin.
-Très bien dit-je avec une tête de chien battu.
-Je vous offre un café ? Demande-t-il. Mince, en voilà un sympa, alors ! Il était bien caché, je m'empresse d'accepter les dernières heures ayant laissé un goût de cendre dans ma bouche.
Nous voilà donc devant la machine à café, je bois le mien avec parcimonie en regrettant qu'il n'y est pas un petit quelque chose à manger avec, mais je n'ose pas demander plus.
-Vous êtes de sa famille ?
-Non toujours pas, dit-je avec une pointe d’exaspération dans la voix. Face à son aire penaud devant ma réaction je lui explique ce à quoi j'ai eu droit depuis l'arrivée des secours.
-Je comprend, il arrive que le personnel, en situation d'urgence, soit un peu expéditif sur ce genre de question, je m'en excuse.
-bah, c'est pas votre faute et puis j’imagine qu'ils font de leur mieux... Je répond sans trop y croire.
-ça va vous tenez le choc ?
-Bin oui, c'est pas moi qui est eu une crise cardiaque, je répond étonné de sa question.
-Oui, je sais, je veux dire que psychologiquement être dans votre situation c'est pas facile, vous avez du gérer un cas de figure extrême face auquel vous n'avez pas l'habitude de vous trouver.
-A..Euh... C'est vrai, vous êtes le premier à vous en inquiéter, merci, mais ça va, je pense que je tiens le choc, c'est pas comme si elle était morte... Enfin je veux dire... ça aurait été différent … je me serais surement sentie coupable...
-c'est pour ça que vous êtes là ?
-Comment ça ?
-Bin pour vérifier qu'elle n'est pas morte. Ça sonne un peu morbide comme ça mais c'est normale de vouloir savoir.
-ah bah oui peut être bien que vous avez raison... Ce type joue les psychologue ou quoi ? Si il continue je vais te l'envoyer balader ! Je vais bien je n'ai absolument pas besoin que quelqu'un me psychanalyse.
-Et sinon, vous êtes de Toulouse ?
-Non, j'arrivais juste dans la ville pour la première fois ce matin !
-Dit donc drôle d'arrivée, non ?
-Oui c'est ce que je me disait.
Nous parlons un moment de Toulouse et il me propose de m'emmener en faire le tour un de ces jours, j'accepte tout en me disant que je ne serais pas obligé de le faire mais par politesse...
-Bon il faut que je reprenne mon service m'indique-t-il au bout d'un quart d'heure de conversation.
-Ce fut un réel plaisir de faire votre connaissance
-pour moi aussi, me dit-il avec un grand sourire en partant.

Chapitre 3
Après son départ je retourne vers la chambre de mon inconnue en me disant que plus tôt je l'aurais vu et plutôt je pourrais partir sereine. Je remarque que le couloir est vide et la chambre aussi, je m'installe donc à côté du lit et regarde cette jeune fille, qu'est-ce qu'elle est belle ! Me dit-je tout bas. Je n'avais pas vraiment eu le temps de l'observer encore, dans la précipitation, à part ses seins sur lesquels mon esprit c'était alors attardé me dit-je en rougissant intérieurement. Mais son visage est vraiment d'une beauté caractéristique, loin des canons imposés par la société elle a une beauté bien à elle, avec ces cheveux bouclés en bataille, ces lèvre fines et discrète et ces yeux bleu dont je me rappelle l'éclat électrisant qui m’avait interpellé alors que je la voyait pour la première fois. Qu'elle rencontre incongrue tout de même, ce n'est pas vraiment une rencontre puisque je vais surement partir avant qu'elle ne se réveille alors elle ne saura jamais qui j'étais et moi je ne saurais jamais qui elle est. Et pourtant cette insatiable curiosité qui me caractérisait me fit m'assoir à ses côtés et force d'attendre, m'endormir dans un sommeil réparateur comme j'en avais rarement eu ces derniers temps. Ce fut dans un demis-sommeil que j'entendis sa voix pour la deuxième fois :
-Attention, posez le là, ne la réveillez pas... Merci... .Oui je le prendrais plus tard encore merci.
J'entendis la porte se refermer délicatement et je me décidais à ouvrir les yeux et à me réveiller complétement un peu honteuse de m'être endormie et ne sachant pas trop quoi dire.
-Bonjour, me dit-elle en me fixant intensément. Je suis vraiment désolée si je vous est réveillée.
-Bonjour, non absolument pas... Je ne sus pas quoi ajouter et un silence pesant s’abattit dans la pièce.
-Alors c'est vous qui m'avez sauvé la vie ! Me dit-elle sans détour.
-Euh...oui, balbutiai-je sans savoir qu'elle démarche adopter face à son regard scrutateur.
-Merci, je suis bien consciente que c'est vraiment léger comme remerciement mais je ne vois pas quoi faire d'autre... Je compris à cet instant qu'elle croyait que j'étais restée pour avoir une sorte de récompense.
-C'est bien suffisant, lui assurais-je avec véhémence, je n'en attendais pas tant ! Je suis restée seulement pour m'assurer que vous alliez vous en remettre....
-C'est très gentil de votre part, je vais bien, je n'est pas du tout l'impression d'être passée près de la mort, heureusement que vous étiez là tout de même ç’aurait été dommage... Elle sourie et je lui répondit d'une mimique.
-Cela aurait été une grande perte pour l'humanité, et surtout pour la gente masculine de perdre une beauté comme vous. Je lançai cette phrase avec sarcasme sans aucune arrière pensée ou peut être bien que si, quand on pense a la force de notre inconscient.
-ça fais bien longtemps que la gente masculine m'a perdu, me dit-elle avec un air mi amusé, mi anxieux, comme si elle redoutait ma réponse. Je mit un moment à comprendre qu'elle voulait me dire par là qu'elle était lesbienne, à cause sans doute de mon esprit, qui, un peu lent peut être ou alors tout simplement peu intéressée de savoir ce genre chose était peut enclin à saisir ce type d'information rapidement,
-Et bien ils ont perdu une perle rare mais vous pourrez faire le plaisir d'une fille, je pense même qu'elle sont plus à même d’apprécier votre beauté ! Lui-dit-je dans un clin d’œil. Elle rit et me regarda intensément avant de dire :
-Vous êtes très belle vous aussi, j'avais déjà remarqué ce matin mais là je vous vois un peu mieux et ça me plait vachement ce que je vois.
-Et bien maintenant que nous avons établies que nous sommes toutes deux de très belle personne nous pourrons parler sans être subjugués par nos beautés respectives. Répondis-je gênée du compliment. Comme je l'avais souhaité elle rit à ma blague et dit :
-Vous êtes vraiment quelqu'un de sympa, je peux vous tutoyer ?
-Bien sur, sauf si vous continuez à me complimenter de la sorte ça va me gêner et je vais devoir mettre de la distance, dit-je dans un sourire.
-Bien sur bien sur je m'arrête mais il faut que tu me tutoie aussi !
-Ok, au fait comment tu t'appelle ? Avec tout ce qui s'est passé je ne vais pas continuer à t’appeler ma belle inconnue. Oup's je comptait pas lui dire ça, c'est sorti tout seul.
-Oo bin ça me va que tu m'appelle ma belle inconnue Wink dit-elle avec un grand sourire.
-C'est quand même pas très pratique.
-Tu as sans doute raison mais c'est agréable à entendre, je m'appelle Altaïre. Et toi, je ne t'ai pas donné de surnom, j'ai pas eu le temps encore, bien que je pourrais t’appeler ma belle sauveuse mais ce serai du plagiat.
-En effet, moi c'est Alexe.
-Alexe et Altaïre, Al et Al mince on a les même surnom du coup .
-o tu sais Alexe c'est déjà assez court pas besoin de le raccourcir encore, mais pour toi ça marche bien, les gens t'appelle Al ?
-Non, personne n'ose changer un prénom comme Altaïre, mais j'aimerais bien que quelqu'un le fasse.
-Très bien alors je t'appellerais Al, ça te va ?
-oui, dit-elle avec un grand sourire d'enfant sur le visage.
-C'est marrant c'est pas le genre de conversation que j'aurais imaginé avoir avec quelqu'un rencontré dans une telle situation.
-Ce serait quoi comme genre de discutions d'après toi ?
-Bin... En fait j'en sais rien, c'est juste que je trouve qu'on se parle de manière fluide et sympathique sans aborder ce qu'il c'est passé, comme si nous nous rencontrions normalement... Et en même temps je ne pense pas que je serais aussi détendu avec les gens que je rencontre pour la première fois.
-Qui te dis que nous ne nous sommes pas déjà rencontrées, dit-elle avec un sourire malicieux.
-C'est vrai, tu es déjà allez à Paris ? Elle fit non de la tête. Je ne suis moi-même jamais venu à Toulouse, alors c'est nécessairement la première fois qu'on se rencontre.
-Ce que tu es terre à terre, dit elle en riant, je parlais d'une autre vie. Peut être que l'on s'est déjà vu dans une autre vie.
-a...euh...peut être, dit-je dubitative.
-Ne me prend pas pour une folle, habituellement je ne crois pas à ce genre de chose mais on ne sait jamais il ne faut surtout pas écarter des hypothèse à cause de bêtes préjugés. Et puis tu sais avec ce qu'il vient de m'arriver je pourrais presque commencer à croire au destin, tu été vraiment là pile au bon moment.
-ok, c'était juste une coïncidence, le destin n'a rien avoir avec ça ! Je repense à la scène de ce matin et me demande soudain qui pouvait bien être la personne qu'elle attendais.
-Au fait, la personne que tu attendais se matin, elle est au courant de ce qu'il s'est passé ?
-Oui j'ai demandé aux infirmière de le prévenir, on n'a pas le droit au portable, je n'ai toujours pas eu de nouvelles d’ailleurs...
-Tu veux que j'aille voir ?
-ça ne te dérange pas ?
-Pas du tout, il faut que je finisse mon boulot jusqu'au bout, dit-je en souriant.
-Ton boulot ?
-Et bien oui t'es pas au courant je suis payé pour te protéger en fait ! Elle à un temps d'arrêt et devant mon air hilare elle se met à rire. Je m'apprête à sortir de la pièce quand elle m'interpelle.
-Alexe, dieux que j'aime entendre mon prénom dans de sa bouche, tu reviens n'est-ce pas ?
-Bien sur, dis-je surprise par cette question, puis devant son air plaintif je comprend qu'elle n'est pas totalement rassuré dans cet endroit malgré son apparent aplomb. Je lui sourie pour la mettre en confiance et je sors de la chambre.
Je trouve assez vite un infirmier qui me répond qu'il arrive bientôt, je le remercie et retourne auprès d'Altaïre en essayant de faire le point sur ce qu'il se passe. Étonnamment je n'en est pas vraiment envie alors que d'habitude j'ai tendance à analyser et à décortiquer mes sentiments dans les situations où ils sont mis à rude épreuve. Je me plait dans cette atmosphère douce qui m'entoure, cette amitié naissante qui me rassure sans que je sache pourquoi je me sent bien avec elle. Mais je ne cherche pas vraiment à me poser ces question pour pouvoir rester dans mon confort intellectuel et physique, ça fais tellement longtemps que je n'avais ressenti pareil calme.
J'entre dans la chambre après avoir pris soin de toquer,
-Alors alors, il est prévenu ?
-Oui, il va pas tarder m'a-t-on dit. Je la sens qui se détend de façon imperceptible.
-Merci beaucoup ça me soulage de savoir ça, j'ai hâte de pouvoir sortir d'ici.
Cette phrase me fais l'effet d'un rappelle à l'ordre sévère, que vais-je faire une fois sorti d'ici, tous les problèmes qui hantaient mon esprits ce matin encore reviennent à la charge. Je n'ai pas conscience du nuage de tristesse qui passe sur mon visage alors que mes préoccupations reprennent leurs place dans mon esprit, mais visiblement Altaïre l'a remarqué puisqu'elle demande, inquiète :
-Tout va bien ?
-Parfaitement bien, lui-dit-je sur un ton que je veux le plus convaincant possible et encore une fois je suis surprise de l’étrangeté de la situation puisque je ne parviens pas à lui mentir, quelque chose pourtant d'assez innée chez moi. Elle n'est évidemment pas dupe, comme je m'y attendais, et me regarde avec circonspection.
-Tu as un endroit où aller ce soir ? Je veux dire, tu est attendue ?
-Euh... non pas vraiment je pensais aller à l'hôtel en attendant de trouver un apart'.
-Et bien tu sais, je sais qu'on ne se connais pas encore vraiment mais il se trouve que je cherche de puis pas mal de temps une colocataire parce que mon appartement est bien trop grand pour moi seule. Si tu est intéressée ?
-Et bien je sais pas trop, je voudrais pas te déranger...
-Mais puisque je te dis que je cherche une coloc', et je préfère que ce soit toi plutôt que quelqu'un que je ne connais pas.
-Tu sais je suis pas quelqu'un de très sympa au quotidien...
-Bin on verra bien, si tu es trop chiante je pourrait toujours te mettre dehors puisque c'est moi la proprio, dit-elle avec un grand sourire, allez s'il te plait accepte !
J’hésite encore un peu mais l’opportunité est trop énorme pour que je me permette de refuser.
-Ok, et bin on peut toujours tenter, c'est vraiment très gentil de ta part, je te revaudrais ça !
-Oo bin tu sais après m'avoir sauver la vie c'est la moindre des choses...
-Non, j'espère que tu me propose pas ça uniquement pour me remercier !
-Absolument pas, apprécierais vraiment que tu me tienne compagnie dans mon appart'.
Toc toc toc, trois coups discrets sont frappés à la porte avant qu'un type aux cheveux longs en bataille n'entre comme une furie et se précipite sur Altaïre en disant d'une voix forte :
-Altaïre !!!!!Ma sœurette !!!! J'ai eu vraiment peur quand les infirmiers ont appelés, j'ai cru que tu été morte... Je...je... Les sanglots lui montent à la gorge et il est contraint de s'arrêter pour laisser couler ces larmes. Devant ces larmes je tente de m’éclipser en silence mais Altaïre m'arrête en disant :
-Attend ! Joan, je te présente Alexe.. Ma sauveuse ! Je m'apprête à répondre que ce n'est rien sur un ton gêné comme le veux la bienséance quand soudain le fameux Joan me saute au cou et se répand en remerciement en pleurant à moitié sur mon épaule, « quel garçon émotif » me dit-je à moi même avec ce qu'il faut de sarcasme.
-Merci merci merci !... Ne cesse-t-il de me répéter, je le fais taire d'un ton rassurant en disant que je n'ai vraiment pas fais grand chose, que c'est la conduite normale qu'aurait eu tout autre personne et tout le tralal qui s'en suis... Et dans un mouvement je m'extirpe de son étreinte et le rend à sa sœur,
-Joan, arrête de l'embêter tu vois bien que tu la gêne.... Je veux bien entendre que je t'ai fais peur mais voilà c'est finis, je suis là et en bonne santé. Lui dit sa sœur sur un ton maternelle, je me demande lequel des deux est le plus vieux ils semble relativement jeunes tout les deux ils ne doivent pas avoir plus de deux ans d'écart mais de là à dire lequel est le cadet, j'en suis incapable.
-Bon je vais vous laisser, dit-je en quittant la pièce, je referme la porte derrière moi et part en quête d'un quelconque truc à manger aussi dégueulasse soit-il mon estomac commence à faire des bruits vraiment étrange, et je le comprend parfaitement puisqu'il est maintenant plus de 11h et que mon dernier repas remonte à hier midi.

Chapitre 4 :
-Je suis désolé de pas avoir pu t'attendre au train, j'avais préparé une super phrase pour ton retour et j'avais tellement envie de te voir sortir du train et tout et tout... Et du coup nos retrouvailles se font dans une chambre d'hôpital, c'est nul. Dit-elle sur un ton penaud.
-Mais non dit pas ça, où que nous nous retrouvions se sera toujours les plus belles retrouvailles que je vis à chaque fois, sœurette ! Tu m'avais vraiment manqué !
-Toi aussi Joan ! Ils se serrent dans les bras et Altaïre en profite pour donner à coup à son frère en disant : ça va pas d'être parti si longtemps et si loin, sans donner aucune nouvelles pendant des mois, qui plus est !
-Hey ! Pour ma défense, répondit-il en s'éloignant un peu, je dirais que j'ai rencontré des gens très sympa au fin fond de l'Arizona et que là bas il n'y a ni l'eau courante, ni l’électricité !
-Bien sur c'est toujours l'excuse ! N'empêche que moi j’étais toute seule ici dans l'apart' des parents.... C'était nul sans toi ! S'offusqu'à t-elle avec une mine de chien battu.
-Oh bas je me fais pas trop de souci pour toi, si tu trouve le moyen de rencontrer une aussi jolie fille en lui tombant littéralement dans les bras, c'est que ça doit pas aller trop mal pour toi. Dit-il avec sarcasme, ça doit être ce qu'on appelle « être frappé par la foudre » !
-Pardon ?Je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler.
-Altaïre, même après deux ans de séparation je te connais depuis trop longtemps pour ne pas voir ce petit truc dans tes yeux quand tu tombe amoureuse et là je vois une jolie petite lumière qui sintille dans tes beaux yeux bleu. Il avait maintenant un ton sérieux mais une lueur de joie brillait aux fond de ses yeux car il avait quitté sa sœur alors qu'un regard terne l'habitait et qu'il avait vu dès son entrée dans la pièce à quel point, ces yeux éclatant de joie tournée vers cette jeune inconnue, avaient changés.
-Ok, je ne peux rien te cacher, dit-elle dans un sourire, en effet elle me plait mais je la connais pas vraiment encore et pourtant je me sens tellement bien avec elle... Un grand sourire naquit sur ces lèvre alors qu'elle repensait à ce regard vert pénétrant et ces mimiques qui l'animait tant.
-Oo, toi tu es sérieusement envoutée, allô la terre, ici la lune crois-tu que nous pourrions avoir une discussion inter-stellaire ?
-Oui tout à fais ! Alors raconte moi ?
Et ils parlèrent encore longtemps sur ce ton de franche camaraderie qui avait toujours caractérisé leurs échanges.

« mmm » J'avais oublié à quel point manger pouvait faire du bien, je croque dans mon panini avec fougue en déambulant dans les rues qui entourent l’hôpital, le soleil hivernale me réchauffe la peau , je serais prête à prendre un transat et à m'installer là au milieu de la rue pour profiter de cette chaleur bienfaisante. Je laisse s'évader mes pensées dans cette douce atmosphère, et mon esprit, dans le but de rester dans cette sensation de bien être, sélectionne les éléments heureux de ces derniers jours comme éléments de pensée, et je me rend compte qu'ils ont tous un point commun : ils concernent cette matinée que j'ai passé en présence d'Altaïre. Sans que je m'en rende compte son visage s'imprime devant mes yeux et je la détaille en souvenir, c'est la plus belle fille que j'ai jamais vu, elle me plait c'est une évidence, et c'est la première fois... Non je vous arrête ce n'est pas la première fois pour une fille ou quoi que se soit d'autre, non en vérité c'est la première fois que j'ai ce sentiment pour quelqu'un. Bien sur il y a déjà des personnes, garçons ou filles indifférenciés, qui m’ont attirés plus ou moins, mais seulement physiquement, ça n'allait pas plus loin. Ce qui m'avait permis d'avoir une certaine stabilité dans mon instabilité : mes rencontres ne dépassaient pas la nuit, la plupart du temps, et je n'y attachais aucune importance ce qui me permettait de ne pas souffrire d'une quelconque manière puisque je n'étais pas impliqué sentimentalement. Mais là, pour une fois je voulais aller plus loin et prendre le risque d'aimer vraiment, était-ce du à la manière dont je l'avais rencontré ? Ou alors à la période de ma vie pendant laquelle elle avait débarqué ? Ou encore une particularité, quelque chose de différent chez elle ?
Je n'avais pas envie de répondre à ces questions, et de toute façon j'étais incapable de le faire, encore une fois : pour la première fois.
Mais alors que faire ? Comment faut-il se comporter pour faire comprendre à quelqu'un qu'on a envie d'aller plus loin ? Je savais comment draguer quelqu'un, l'allumer comme certain aime à le dire, lui faire se rendre compte que je voulais passer la nuit avec lui mais que ça s’arrêterait là. Comment faisaient-ils eux lorsqu'ils voulaient me faire entendre qu'ils en voulaient plus ? Je me souviens à quel point ces techniques de rapprochements m’agaçaient, il est donc hors de question que j'adopte le même comportement. Tout en me questionnant mes pieds prennent le chemin de l’hôpital et je m'aperçois bientôt que je suis entrée dans le bâtiment, que dois-je faire ? Cette question n'a toujours pas de réponse, et comme je suis impatiente de retrouver Altaïre, je décide qu'elle attendra bien encore quelque minute avant de nécessiter l'arrivée d'une solution.
J'arrive devant la porte, sans parvenir à me décider de toquer et d'entrer, ils doivent être en pleine retrouvaille, je ne voudrais pas m'imposer et en plus peut être qu'elle m'a proposé d'être en coloc avec elle mais ça ne veux pas dire qu'elle veut que l'on soit amie ou autre chose. Je devrais peut être partir, elle à surement fais cette proposition uniquement par charité devant ma tête blafarde de ce matin. Toute l'assurance, qui m'avait tenue jusque là, fond d'un coup devant cette porte comme de la glace au soleil. Je m'assoie sur une chaise qui fait front à la porte et reste là à la regarder pendant qu'une bataille sans merci à lieu au fond de mon esprit.

Chapitre 5
-Et alors tu ne nous à pas ramené une petite australienne, dit Altaïre en riant alors que son frère finit le récit de son long périple.
-Et bien non, elle ne pouvait pas venir, trop de boulot sans doute ! Lui répondit-il avec un grand sourire.
-Quoi ? Alors tu t'es vraiment trouvé une copine là bas, enfin !
-Hey je crois que tu peux pas juger vu le temps que tu a mis pour te trouver une copine toi !!
-C'est vrai, alors comment est-ce qu'elle s'appelle ?
-Elle s'appelle Emma !
-ça fais pas du tout Australien comme prénom ça !
-Bin c'est parce qu’elle n'est pas Australienne, elle est Française mais elle habite là bas depuis ses 16 ans.
-Donc tu es allez en Australie, et tu t'es trouvé une copine française, normale, t'es pas compliqué comme gars toi !! Dit-elle en riant. Elle se sentait tellement bien d'avoir enfin retrouvé son frère et qu'il ai l'aire si épanoui et heureux. Elle n’aurait pu être plus heureuse, ou peut être que si elle aurait été au comble de sa joie si elle ne s’inquiétait de l'absence d'Alexe, était-elle partie ? Peut être qu'elle s'était sentie de trop et qu'elle avait plié bagage et rejoins un hôtel ? Mais alors comment la retrouver ? Elle ne voulait pas la laisser filer, elle été convaincu qu'elles avaient toutes deux quelque chose à faire en commun, une histoire à vivre. C'était surement cette fameuse intuition féminine qui se montrait dans sa plus grande virtuosité.
-he ho ?! Tu m'écoute toujours ? Son frère la rappela à l'ordre alors qu'elle se laissais aller à ses pensées.
-Oui, enfin non, pas vraiment, désolé. Je me demandais où été passé Alexe... 
-Je suis sur qu'elle n'es pas bien loin, si tu veux je peux aller voir si elle est par là ?
-non non laisse tomber, par contre je commence à mourir de faim, tu voudrais pas demander aux infirmiers quand est-ce que je vais pouvoir sortir et aussi si il y un truc à manger ?
-Mais bien sur, j'y cour, j'y vole!
Il sorti de la pièce et se retrouvé nez à nez avec moi alors que je m'étais enfin décidé à entrée dans cette pièce.
-Tiens, quelle coïncidence, je crois bien qu'elle te cherche, dit-il sur le ton de la confidence, entre vite, moi je vais chercher de la nourriture pour cette princesse. Suis-je bête me dit-je tout bas, j'aurais du rapporter un truc à manger, quoi que peut être qu'après ce qui lui est arrivé elle n'a pas droit à certains trucs. Sur ces pensées je toc et rentre dans la chambre.
-Bin t'es déjà là ? Dos à moi, Altaïre est entrain de se déshabiller, subjugué par ces mouvements je ne dit pas un mot et ne tente pas de l'arrêter. Surprise de ne pas entendre de réponse elle se retourne vers moi me laissant ainsi le temps d'admirer sa poitrine encore une fois avant qu'elle ne la dissimule sous son t-shirt qu'elle laisse négligemment retombé sur son corps dans un mouvement rapide pour cacher sa nudité.
-Excuse moi, balbutiai-je encore sous le choc.
-Excuse Moi, je croyais que c'était mon frère.
-Bin je veux pas te déranger, je vais te laisser t'habiller...
-Non, non ne part pas, je vais me changer rapidement. Elle se retourne et enfile ses vêtements à la hâte, je me retourne en attendant un signe de sa part pour me dire qu'elle est prête.
-T'as l'aire mieux que ce matin. Je me retourne vers elle, elle porte un t-shirt très large qui doit appartenir à son frère puisque le sien est mort sous les ciseaux de ce matin, et ce même pantalon large mais saillant qui lui donne une allure garçonne.
-Oui, j'ai mangé un peu ça ma revigorée. Mais je donnerais chère pour une sieste maintenant. Dit-je en souriant béatement tellement je suis heureuse de la revoir.
-Et bien comme tu vois il y a un lit là.
Bien que tentée je refuse la proposition par souci de bienséance.
-Je tiendrais surement jusqu'à ce soir... Je lui répond pour la rassurer mais encore une fois on dirait que je ne parviens pas à cacher mon vrai sentiment devant elle. Elle fronce les sourcils et dit :
-Tu sais que tu mens très mal. Elle accompagne ces paroles d'un petit rire.
-Bin c'est étonnant parce que habituellement je ment très bien mais on dirais qu'avec toi ça marche pas, c'est peut être dû à ma fatigue dit-je sans grande conviction.
-Et bien, je vais devoir me méfier si j’accueille une menteuse sous mon toit.
-Non, je t'assure je ne ment que quand c'est absolument nécessaire, ça ne m'arrive que rarement et encore moins quand c'est face à des gens que j'aime bien.
-Que dois-je en conclure alors que tu ne m'aime pas, dit-elle sur un ton forcement détaché et humoristique, cette fois c'est elle qui se trahit parce que je sens directe qu'elle serait triste si je ne l'aimais pas et mon cœur se remplie de joie à cette pensée.
-Bien sur que non, mais je n'appelle pas un mensonge quelque chose que l'on dit par souci de bienséance, je ne vais pas dormir sur ce lit alors qu'il t'es destiné ! Dit-je en souriant.
-Ah, je suis rassurée, et le problème est réglé si moi aussi je vais dans le lit avec toi alors tu ne culpabilisera pas de me prendre ma place, non ?
Je suis surprise de sa proposition, plus qu’alléchante mais surtout très directe. La réserve voudrais que je refuse mais je suis trop tentée d'accepter et j'ai envie de la tester de voir jusqu'où elle ira, jusqu'où elle est sincère.
-Et bien oui dans ce cas ce serai surement plus correcte, dit-je avec humour . Je suis encore plus étonnée quand je la vois sauter sur le lit et m'inviter à l'y rejoindre, c'était donc sérieux !
J’hésite encore un instant et l'y rejoins, tout d'abord un peu gênée j'essaie de m'installer sans trop la toucher mais elle me tire à elle et je me retrouve blottie contre elle, mon visage contre son cou. Je reste sans bouger, de peur de briser cet ilot confortable que nous avons crées. Et bientôt, bercée par le son sourd de son cœur, qui bat bel et bien dans sa poitrine, et environnée de son odeur envoutante, je m'endors.

Chapitre 6
Altaïr, un sourire jusqu'aux oreilles, serre Alexe contre elle comme pour vérifier qu'elle est réel, que cette fille absolument magnifique est réellement dans ses bras. Elle se dit que, finalement, c'était une belle journée même si elle n'avais pas vraiment bien commencé. En tout cas une chose est sur ce n'était pas un jour comme les autres, d'une part elle avait faillit mourir, ce qui est, vous l'admettrez, quelque chose qui reste assez exceptionnel, et de plus on n'est encore plus rarement sauvé par une fille absolument époustouflante qui finis dans vos bras avant le soir. C'est sur, c'était ce que l'on pourrais appeler une journée extraordinaire. Et sur ces pensées elle rejoins elle aussi les bras de Morphée alors que le soleil brille d'une lueur de connivence en entrant dans la chambre.

Merde... Où je suis ? Mmm... le soleil me gêne, qui a ouvert les volets, je vais le démonter celui qui a osé me réveiller ! Je tente de me retourner pour manifester mon mécontentement quand je m’aperçois de la petitesse du lit dans lequel je suis... En fait c'est plus dû à la seconde personne qui est dedans qu'à la taille du lit en lui-même. La seconde personne ? ? Je me retourne totalement,cette fois bien réveillée, et tombe nez à nez avec un joli visage qui se rappelle instantanément à mon souvenir et soudainement tout s'éclaire à mesure que les événements du matin même me reviennent en tête. Altaïre se dévoile sous son plus beau jour à mes yeux en ouvrant les siens, ce nouveau ciel sorti de nul part me noie délicieusement et le soleil qui y brille s'étiole en de longues estafilades de désir.
-salut... Je rougis immédiatement en prenant conscience de ma voix cassée du matin. Pardon ? Je rougis ? Mais que diable m'arrive-t-il ? Est-ce ça l'amour : devenir excessivement sensible à tous les éléments qui nous entoure ? Altaïre a un petit rire et sans attendre plus elle m'embrasse, ce baiser est doux, sucré, rugueux et salé à la fois. Alors que ce sont mes lèvres qui sont touchées c'est bien plus bas dans mon corps que résonne ce baiser. Elle s’écarte sans me quitter des yeux et dit :
-J'aime beaucoup ta voix au réveil... Un peu gênée de cette proximité soudaine je me racle la gorge pour faire disparaître le chat qui s'y est endormi et je tente de sortir une phrase crédible qui m'excuserai de sortir du lit sans pour autant qu'elle le prenne mal. C'est visiblement peine perdue puisque une fois à côté du lit je vois le regard déçus et triste d'Altaïre se poser sur moi. Elle ne dit rien mais tout son être parle pour elle et à cet instant j'en suis sur, je suis amoureuse d'elle et qu'importe ce qu'il se passera je veux pouvoir la rendre heureuse aussi longtemps que cela sera possible ! Je me penche alors vers elle et l'embrasse délicatement comme on enlace une première fois, sa main viens alors se poser sur ma nuque et notre baiser s’intensifie, soudainement nos mains se mettent en quête de nos peau respectives. Nos corps s'entrelacent et atteignent la limite de la fusion, dans ce petit lit étroit d’hôpital nos corps se rencontre enfin et nous faisons l'amour pour la première fois.

Fin
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Belle inconnue - Siar Nalui
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