YulVolk Admin
Nombre de messages : 2514 Age : 45 Date d'inscription : 20/05/2007
| Sujet: Belle endormie - Bilitis Mer 24 Juin 2015 - 18:16 | |
| Pseudo de l'auteur : Bilitis Nombre de chapitres : 1 Rating de l'histoire : NC17 Genre de l'histoire : Erotique Résumé de l'histoire : Un petit récit poétique mélé de sexe... Terminée et Corrigée | |
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YulVolk Admin
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| Sujet: Re: Belle endormie - Bilitis Mer 24 Juin 2015 - 18:17 | |
| Il fait si calme ! Je viens de pleurer, fondre de tendresse en contemplant le corps alangui de ma belle endormie. J’ai peur ! c’est trop beau, c’est trop fort ! Je la regarde respirer, elle est si belle. J’arrive pas à croire que c’est pour moi qu’elle est là, que ce sont ses mains que je sens encore au plus profond de moi ! Je voudrais que tout s’arrête ! Oui, j’ai peur de me réveiller d’un rêve immérité, trop beau… Hier soir, on a commencé à se caresser sans même l’idée de se faire l’amour, juste comme ça. (Genre de choses que les mecs pigent pas du tout !) On s’est explorées partout, je crois qu’il n’y a pas un centimètre carré qui n’ait été scruté, bécoté, léchouillé, titillé, reniflé, goûté. Il y en a des parfums différents sur le même corps ! et des saveurs !… Mmm… On était comme deux animaux qui se reniflaient, se léchaient ! Mais qu’est-ce que c’était doux ! Bien sûr, on mouillait de plus en plus et ça a fini en une belle série d’orgasmes, mais quelle lente et douce montée ! On s’est retrouvées à se boire l’une l’autre, et à un moment je ne savais plus où j’étais ! Toute parcourue de frissons, des étoiles filantes partout, et l’impression que mon corps était sorti de son enveloppe et s’était amalgamé à celui de ma tendre amie. On était plus qu’une seule… je ne sais quoi ! Sa peau, la mienne, plus de différence. Très bizarre comme sensation. Je n’avais jamais éprouvé ça ! Quand elle m’a inondée, c’était moi qui coulais ! Oh ! bon Dieu que c’est fort ! Rien que d’évoquer ça, j’en mouille ! Je la regarde, elle a la bouche légèrement entrouverte ; ses lèvres charnues, légèrement humides, se souviennent de nos baisers si récents ; son souffle, si paisible à présent, si différent de nos halètements nocturnes, s’échappe en petits sifflements à peine audibles. Je la contemple, celle qui donne un sens à ma vie, celle pour qui mon cœur bat, qui m’a ressuscitée, qui m’habite et me hante à jamais. J’ose à peine caresser sa longue chevelure tout en désordre de crainte de réveiller l’ange qui sommeille. Son admirable visage s’appuie avec tant de grâce nonchalante sur sa main alanguie, cette main qui, il y à peine quelques heures, a su me prodiguer tant de bonheur, me donner tant de plaisir. Je tremble de reconnaissance, je vibre de bonheur, je pleure l’angoisse de la perdre, je frémis de la joie d’exister par toi, pour toi, mon amour, si farouche et si tendre, mon amazone si altière et si fragile, ma maîtresse si exigeante et si généreuse. Tu vas te réveiller bientôt, tes paupières vont se soulever lentement et la première image que tu recevras en ce nouvel éveil sera celle de l’amour le plus tendre, celui que tu as su si bien inspirer et qui est là, pour toi. Mes yeux, noyés dans l’océan de ton regard te diront cela bien mieux que les pauvres mots que j’ai réunis ici en une dérisoire tentative de traduire l’ineffable. | |
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