D'abord c'était une erreur et après... {Rushii & Marsou}

Maison d'Angel,



J'étais fébrile, je regardais mon portable toutes les 30 secondes. Quand je reçus ça réponse, je sursautai.

Je relis le message à plusieurs reprises.

« Alors ?
- Elle accepte le dîner !
- Mais c'est génial !
- Qu'est-ce que je vais lui faire à manger ? Et comment je vais m'habiller ?
- Ne commence pas à stresser !
- Je dois rentrer, ranger la maison prendre une douche me préparer. Je dois….
- Hey calme toi tout va bien se passer.
- Tu crois ?
- Mais oui regarde vous êtes folle l'une de l'autre même la mémoire en moins elle est attirée par toi. Alors tu rentres, tu cuisines un truc simple et tu mets des vêtements ou pas, selon comment tu veux que se termine la soirée !
- Angel !
- Ben quoi ? »

Je partis de chez mon amie. Arrivée chez moi, je rangeais un peu puis me mis aux fourneaux. Angel m'avait dit de faire simple alors j'allais faire simple.

Je réfléchissais. Bon en entrée un peu de crudités puis non ça va pas en plus il fait chaud donc autant faire un truc en rapport avec la saison. Ou sinon, mais oui, je vais faire un truc rapide que me faisait ma grand-mère quand j'étais enfant. Sid n'ayant pas grandi en France, il y avait peu de chance qu'elle connaisse les Croques Monsieur. C'était décidé mon menu se fit dans ma tête. En dessert, j'allais faire ma tarte aux pommes une recette de mon grand-père.

Une fois que tout fut prêt, je partis prendre une douche.

Je restais bloquée devant mon armoire. Au final, je décidais de mettre la même tenue que la première fois où nous avions dansé ensemble.

Je venais de finir de me coiffer quand j'entendis la sonnette retentir. J’ouvris la porte en ayant les mains moites.

« Bonj... Waouh ! Tu es… Superbe ! Euh, je veux dire entre je t'en pris. »

Je finis ma phrase en piquant un fard.

Maison de Cameron Lavigne,



J'étais arrivée devant chez Cameron. Fébrile et anxieuse comme une enfant lors du premier jour de la rentrée scolaire. Intérieurement, je me dis que j'aurais dû boire un verre avant de venir la voir, cela m'aurait détendu un peu, car là, je stressais trop.

Je ne savais ce qu'il y avait entre nous, pourtant tout cela m'intriguait. Elle m'intriguait, mais avant d'arriver chez elle, j'avais décidé que je ne dépasserais pas la limite aujourd'hui. J'avais envie de prendre le temps de la découvrir, ou de la redécouvrir plutôt, vu que je ne m'en souvenais pas.

Pourtant, la jeune femme m'attirait énormément, je dirais même plus que ça. Il n'y avait pas de mot pour décrire ce que j'avais ressenti à son contact en dansant. Pourtant, la jeune femme m'attirait énormément, je dirais même plus que ça. Mais je n'avais pas envie, pas après ce que j'avais lu sur le mot. Je voulais comprendre.

J'étais plongée dans mes pensées quand la porte s'ouvrit devant moi. Je restais sans voix, restant figée à la détailler du regard. Elle était magnifique. Un jean délavé qui lui allait comme un gant et une chemise noire qui mettait ses formes bien en valeur. Je sentis la chaleur monter en moi, et je sentais qu'il serait très difficile de me tenir à ce que j'avais dit.

Cameron me complimenta sur ma tenue, ce qui me fit légèrement rougir. Je ne sais pourquoi, elle arrivait à me mettre dans cet état, personne ne l'avait fait avant. Mais elle aussi se mit à rougir ce qui me rassura. On était toutes les deux aussi mal à l'aise ce qui était assez drôle en fin de compte, surtout quand on savait que j'étais The Rush, la tombeuse du Milk.

J'entrais dans sa maison, et regardais autour de moi avant de tendre à Cameron le petit bout de papier qu'elle m'avait donné la veille.

« Je pense que tu veux récupérer ça... »

Maison de Cameron Lavigne,



Je la vis entrer chez moi et regarder partout. Je lui proposais de faire le tour du proprio. Je lui montrais la cuisine ouverte, le bar, le salon, le garage avec ma moto, ma décapotable et ma mustang. Ensuite, je lui montrais les chambres et la salle de bains. Dans la salle de bains, je fus mal à l'aise, car j'avais en tête la scène sous la douche. Quand Sid me frôla pour entrer dans la pièce, je déglutis bruyamment.

J'abrégeais la visite de peur de ne pas pouvoir me contenir plus longtemps.

Je lui montrais le jardin arboré et le petit potager. Ainsi que la piscine.

Je lui proposais de boire un verre. J'avais fait le cocktail familial.

Installées à table dans le jardin, assise l'une à côté de l'autre, je sentais que j'avais du mal à ne pas lui sauter dessus. J'étais sous tension. Je sentais à quel point je la désirais, mais je ne voulais pas la brusquer pourtant, je sentais un trouble chez elle.

Assise prés d'elle, je lui racontais comment nous nous étions rencontrées, la première fois au Milk puis au studio de danse quand j'étais ivre. Quand elle était venue chez moi ivre et qu'elle m'avait réveillée en pleine nuit pour faire l'amour. Sans m'en rendre compte ma main se mit sur la cuisse de Sid. Pendant que je lui parlais ma main caressait sa cuisse. Quand je m'en rendis compte, je me levai précipitamment en lui disant que j'allais chercher à manger.

Quand je me tournais dans la cuisine avec les assiettes à la main, je la vis juste devant moi. Elle prit les assiettes et les posa sur le bar. Je la vis s’approcher de moi.

« Si tu t’approches encore de moi, je ne suis pas sure de pouvoir me contrôler ! »

Maison de Cameron Lavigne,



Cameron me proposa de faire le tour du proprio et je devais admettre que sa maison était vraiment bien agencée. Elle avait un très bon goût pour ce qui était du choix des couleurs, des meubles, cela restait simple, mais on se sentait bien.

Je vis sa chambre, et je ne pus me retenir de m'imaginer l'allongeant sur ce lit pour lui faire l'amour. Je tentais d'oublier ça pour me concentrer sur la suite de la visite, mais j'étais troublée et en entrant dans la salle de bains, je frôlais sans le vouloir Cameron ce qui me procura des frissons et accentua mon trouble.

Après une rapide visite du jardin, on s'y installa pour y prendre un verre. Assise l'une à côté de l'autre, elle commença à me parler de nous. De mon erreur de numéro, de notre première rencontre au Milk suite à cela, puis des différentes rencontres qui ont suivi, jusqu'à celle où chez elle, je lui fis l'amour. Tout en me parlant, elle avait posé sa main sur ma cuisse. Ce geste bien qu'innocent me troublait énormément. Les choses s'aggravèrent quand elle commença à caresser ma cuisse, je tentais de rester concentrer sur ses paroles pour ne pas faire attention à la tension et à l'envie qu'elle faisait naître chez moi. Mais en cet instant, je savais que je ne pourrais pas me retenir éternellement, je la désirais trop pour ça.

Se rendant sûrement compte de son geste, elle se leva précipitamment prétextant devoir aller nous chercher à manger. Je la suivis et lorsqu'elle se retourna pour revenir dans le jardin, je lui enlevais les assiettes des mains et les posais sur le bar. Lui refaisant face, je m'approchais d'elle, comme un prédateur de sa proie.

« Si tu t’approches encore de moi, je ne suis pas sure de pouvoir me contrôler !
- Et cela serait mal ??! »

Je m'approchais encore d'elle, ne me retrouvant plus qu'à quelques centimètres de ses lèvres, j'attendis un instant lui laissant le temps de choisir de s'enfuir si elle le désirait. Ne voyant pas de réaction de sa part, je l'embrassais fougueusement, comme j'en avais eu envie lorsque l'on avait fait ce Battle ensemble au Milk.

Je ne réfléchissais plus, je ne pensais plus aux bonnes résolutions que je m'étais fixées avant de venir, ni aux questions que je me posais par rapport au mot. Une chose dessus m'avait intriguée, le fait que je lui avais dit que je ferais en sorte de la mériter. Est-ce que c'était à cause de ma réputation au Milk ? J'avais pas envie d'en parler, j'avais juste envie de profiter du moment sans penser au lendemain.

Maison de Cameron Lavigne,



J'étais tétanisée. Comme prise entre deux feux, ma raison qui disait non et tout mon corps et mon cœur qui hurlaient embrassent la. Elle dit quelque chose que perdue dans la contemplation de ses lèvres, je n'entendis pas.

Elle m'embrassa et là, toutes les barrières que je m'étais mises tombèrent. Je pris les choses en main l’emmenant dans ma chambre la plaquant contre la porte lui enlevant sa chemise sans ménagement. J'ouvris ensuite son pantalon. Je glissais ma main dedans.

« Une chose est sûre, tu en veux toi !
- Quoi ? »

Je revenais à la réalité le ton qu'elle avait employé était celui de The Rush.

« Tu aimes ça et bien, je vais te donner ce dont tu as envie. Allonge-toi !
- Non !
- Quoi ?
- Je suis amoureuse de Sidney et non de The Rush. C'est avec elle que j'ai envie de faire l'amour pas avec toi.
- Tu dis n'importe quoi !
- Je veux qu'on y aille doucement. Je te laisse le choix, soit on y va doucement et je saurais ce que tu ressens pour moi, soit on couche ensemble maintenant, tu obtiens ce que tu veux : mon cul et tu te barres après. Je te laisse le choix. »

Dès que mes lèvres rentrèrent en contact avec elle, je sentis en moi quelque chose de confus, que je n'avais jamais ressenti jusque-là. Ce n'était pas un simple baiser, un simple désir, une simple fille. Mais je n'avais pas envie de le reconnaître, je n'avais pas envie d'ouvrir les yeux et de comprendre ce que je ressentais.

Le fait qu'elle m’entraîne dans sa chambre et me plaque contre le mur, me facilita la tâche. Ainsi, je n'avais pas besoin de chercher ce qu'il y avait au fond de moi. Je me laissais guider seulement par mes sensations et celles qu'elle me faisait ressentir. Sentir ses doigts sur ma peau quand elle déchira presque ma chemise. Puis quand ils glissèrent dans mon pantalon, j'oubliais tout et voulais la prendre et qu'elle me prenne. Passer une nuit torride avec elle sans penser au lendemain.

« Une chose est sûre, tu en veux toi !
- Quoi ? (Cameron)
- Tu aimes ça et bien, je vais te donner ce dont tu as envie. Allonge-toi !
- Non ! (Cameron)
- Quoi ?
- Je suis amoureuse de Sidney et non de The Rush. C'est avec elle que j'ai envie de faire l'amour pas avec toi. (Cameron)
- Tu dis n'importe quoi !
- Je veux qu'on y aille doucement. Je te laisse le choix, soit on y va doucement et je saurais ce que tu ressens pour moi, soit on couche ensemble maintenant, tu obtiens ce que tu veux : mon cul et tu te barres après. Je te laisse le choix. » (Camero)

Je serrais les dents, je détestais qu'on me donne des ordres. Je ne supportais pas cette situation. Je la regardais froidement, si elle s'attendait à ce que je sois bien gentille et docile, elle se trompait de personne. Je récupérais ma chemise et la remis rapidement.

« Va te faire foutre ! »

Je finis d'attacher les derniers boutons et sortis de la chambre.

« Je ne suis pas quelqu'un qu'on fait obéir au doigt et à l'oeil ! Ce que je te propose te convient pas ! Très bien ! Oublie-moi ! »

Je sortis de chez elle, ne lui laissant pas le choix de répondre. Je sentis un poids dans ma poitrine, une douleur comme si on m'avait arraché le cœur. Mais je n'avais pas envie d'y faire attention. Je montais sur ma moto et me préparais à partir, je regardais une dernière fois la maison de Cameron.

Maison de Cameron Lavigne,



Je la vis remettre sa chemise, m'engueuler puis elle est partie. J'étais abasourdie. Il me fallut un quart de seconde pour me décider. Je m’élançais à sa poursuite. Je vis sa moto partir. Je sautais sur la mienne et la suivais.

Arrivée chez elle, je la rattrapai et la forçai à se retourner.

« Je t'ai perdue une fois, il est hors de question que je te perde une autre fois.
- Fous-moi la paix !
- Non !
- Pourquoi ?
- Parce que dès que je te vois mon cœur et mon corps s’emballent. Je suis incapable de te résister. Je suis tombée amoureuse de toi dés le premier texto. Quand nous avons dansé au Milk et que j'avais les yeux bandés ton parfum m'a enivrée. Puis ce fut tes pas de danse, j'ai étais complément envoûtée.
- Où veux-tu en venir ?
- Depuis plusieurs mois, tu es le centre de ma vie. Après ta sortie d’hôpital, tu es redevenue The rush et je n’existais plus pour toi. Mais tu étais toujours la femme que j'aime. Te voir soir après soir avec une fille différente ça me tue. Jess et Angel ont voulu recréer notre rencontre. Mais elles ne savent pas tout. Elles ne savent pas que tu as refusé qu'on couche ensemble quand tu m'as recueillie ivre chez toi ni que j'ai fait la même chose. Tu ne te souviens de rien, mais moi si je me souviens de tout. Je me souviens de ce que je ressens quand tu danses avec moi, quand on s'embrasse ou quand je t'ai faite jouir. Je me souviens de chaque centimètre de ta peau chaque tatouage, chaque cicatrice. Alors maintenant, je vais prendre les commandes. Tu vas te taire. Ouvrir cette porte. Aller jusqu'à ton jacuzzi te déshabiller entrer nue dans l'eau et m'y attendre. Quand j'arriverais avec des cocktails, je me déshabillerai devant toi. Je me mettrais nue et tu regarderas mon corps avec envie, je te rejoindrais et on boira tranquillement nos verres en parlant de tout de rien. Ensuite si tu as été sage, je t'autoriserai à m'embrasser puis à te blottir dans mes bras avant de nous endormir.
- Mais…
- Non, tu n'as rien à dire. »

Je la vis tourner les talons et aller ouvrir la porte de chez elle. Je soufflais de soulagement.

Dans sa cuisine, je préparai les verres puis allai dans le jardin. Je la vis nue dans le jacuzzi. Je sentis ma bouche s’assécher directement. Je posais les verres et fis un strip-tease très lent. Je voyais son regard de plus en plus gourmand sur moi. Une fois nue, je me précipitais dans l'eau avant qu'elle puisse voir mon trouble et mes seins tendus par l’excitation. Nous bûmes nos verres en discutant de tout et de rien. J'avais du mal à ne pas me laisser guider par mon désir pour elle.

Après être sortie de l'eau, elle nous guida jusqu'à sa chambre et nous nous glissâmes dans le lit. Puis elle me surplomba et m'embrassa. Je savourais ce baiser doux sensuel. Pendant le baiser sans que je puisse me retenir je gémis ni empêcher mon bassin d'onduler.

Maison de Sidney Worthington



Ce n'est qu'une fois arrivée chez moi que je me rendis compte qu'elle m'avait suivie à moto. Alors que j'allais monter pour rentrer chez moi, elle m'attrapa et me força à lui faire face.

Elle se tapa presque un monologue pour m'ordonner de faire ce qu'elle voulait. Ce n'était pas mon genre, mais je capitulais, pour cette fois et fis ce qu'elle me demandait. Rentrant enfin chez moi, j'allais jusqu'au jacuzzi et me mis nue. Une fois cela fait, j'entrai dans l'eau et attendis Cameron comme elle me l'avait demandé.

Une fois posée dans le jacuzzi, je fermais les yeux un instant, repensant à ce qu'il venait de se passer avec Cameron. Je ne comprenais pas ce qu'elle attendait de moi. Je n'étais pas ce qu'elle voulait de moi. Je n'étais pas du genre à me caser et me poser. J'étais The Rush !

Cameron finit par me rejoindre avec des verres. Je la fixai ne pouvant détourner mon regard de ce corps que je voulais. Après avoir posé nos verres, elle entreprit un strip-tease lent mais sensuel qui me mit l'eau à la bouche. Je détaillai du regard chaque parcelle de son corps qu'elle me révélait. Je sentais mon bas-ventre réagir et des pulsions dans tout mon corps. Elle était vraiment d'une beauté renversante, et j'eus du mal à me concentrer pour éviter de lui sauter dessus.

Finalement, on discuta de tout, de rien tout en buvant. Il était clair qu'il y avait nettement une tension électrique entre nous, un brasier qui ne demandait qu'à nous consumer.

Au bout d'un moment, j'aidais Cameron à sortir du Jacuzzi et tenant sa main, je la ramenais dans ma chambre. Ce simple contact m'électrisait totalement. J'avais envie de la plaquer contre le mur et de lui faire tout ce pourquoi j'étais douée. Mais je me retenais pour l'instant en tout cas.

Enfin glissées dans les draps, je ne pouvais plus résister et me glissait dans ses bras, lui faisant face, je la dominais et l'embrassais doucement et sensuellement. J'entendis son gémissement à travers notre baiser et sentis son bassin bouger à mon contact et il ne m'en fallut pas plus pour m'embraser totalement.

Je l'embrassais fougueusement, et lâchais toute barrière, laissant ma bouche, mes doigts être partout sur son corps. Je savais qu'elle ne voulait pas de moi, mais de celle qu'elle avait connu avant l'accident. Mais cela n'avait pas d'importance, car à l'instant précis où elle était venue, où elle m'avait laissée l'embrasser, elle aurait dû savoir que cela arriverait. Je m'occupais d'elle, la regardant pour savourer le goût et la victoire sur ma nouvelle conquête.

Maison de Sidney Worthington,



Oh putain, j'étais dans la merde. Si j'avais trouvé douer Sid ce n'était rien comparé à la fougue de The Rush. Je la sentais partout m'embrassant, je sentais ses doigts se faire un chemin jusqu'à mon intimité. Quand elle sentit à quel point j'étais excitée je la vis sourire. Un sourire carnassier de prédateur. J'eus envie de lui donner une leçon. J'inversais les rôles et l'attachais au lit avec ma ceinture que j'avais mis là au cas où pendant qu'elle était dans le jacuzzi.

Le fait que je l'attache ne lui plut pas, mais je m'en fichais, je laissais courir mes mains sur son corps. Je lui écartai les jambes et fis glisser mes doigts entre ses lèvres, je l'entendis gémir. Je trouvais son excitation et entrai en elle. Après de longues minutes de va et vient qui la firent gémir de plus en plus fort. J'avais tellement envie de son goût dans ma bouche que je m’installais entre ses cuisses et prenais son clito en bouche. Son bassin allait et venait à un rythme effréné. Je continuais mon cuni et j'entrais en elle en même temps.

Elle finit par avoir un gros orgasme et elle cria mon prénom.

Elle s'écroula sur le lit et je la détachais. Je la pris dans mes bras, l'embrassai tendrement et la sentis s'endormir. J'étais frustrée tellement j'avais envie d'elle, mais j'étais heureuse de la sentir endormie contre moi.

Maison de Sidney Worthington,



Je savourais ma victoire en découvrant son intimité prête à m'accueillir, mais je n'eus pas le temps d'en profiter que je me retrouvais plaquer au lit. D'une main de fer, Cameron me ligota les mains avec sa ceinture, m'empêchant tout mouvement ce qui me fit grogner. J'étais énervée de me retrouver dans cette situation. Je ne me laissais jamais dominer, jamais toucher.

Mais je n'eus pas le choix et elle caressa mon intimité, me faisant gémir. Elle entra en moi et commença des va-et-vient. Tout ce qu'elle me faisait déclenchait en moi des plaisirs que je ne pus retenir. Mais l'apothéose fût lorsqu'elle me fit un cuni tout en entrant et sortant de moi. Elle m'emmena si loin que je crus perdre la tête et un orgasme me prit comme je n'avais jamais connu. Je ne me rendais plus compte de rien, même pas des paroles qui sortaient de ma bouche. Ni que j'avais crié son prénom.

Je m'écroulais dans ses bras, épuisée mais satisfaite comme jamais avant. Je sentis à peine les liens se détacher de mes poignets. Seulement la chaleur de son corps, de ses bras qui m'enlaçaient et de ses baisers tendres. Je ne réagissais plus, me sentant partir dans un sommeil bien mérité.

Mon sommeil était des plus agités pourtant et je ne cessais de bouger dans tous les sens. De la sueur perlant sur mon front, j'étais dans un cauchemar où des bribes de mon ancienne réalité.

Je me trouvais chez moi, je n'étais pas The Rush, mais quelqu'un d'autre, quelqu'un de soumis, quelqu'un sans vie. On m'obligeait à faire ce que je ne voulais pas. J'étais ivre, j'étais droguée, ma vie n'avait plus d'importance.

Écran noir.

Je me réveillai en sursaut à l'hôpital, le médecin à côté de moi me parla m'annonçant que suite à mon accident, je ne pourrais plus jamais marcher. Je hurlais, je ne pouvais concevoir ma vie sans la danse, sans pouvoir marcher.

Écran noir.

Me tenant tant bien que mal sur mes jambes en tenant les deux barres, j'avançais vers la personne qui m'aidait à m'en sortir, mais combien de temps cela durerait encore.

Écran noir.

Je rentrais chez moi, Jessica, Alix et Morgan étant à l'intérieur me firent la surprise d'avoir tout préparé pour mon retour. Elles me proposaient une sortie au Milk à laquelle je répondais que je n'y mettrais plus jamais les pieds.

Écran noir.

Un numéro de téléphone sur ma main. Ana ! Un chiffre que je ne reconnaissais pas. J'envoyai un message aux deux numéros et tombai sur Cameron.

Écran noir.

L'évolution de mes sentiments envers elle, brisée par la menace d'Ana.

« Non, je ne veux pas !! »

Je redevenais la personne soumise, sans vie malgré ce que je ressentais pour Cameron. Je ne répondais même plus à ses messages de peur de l'affronter.

Écran noir.

J'étais ivre et plus vraiment là. Je n'étais pas dans mon corps, mais je faisais ma tâche pour ne pas tout perdre. Me retrouvant entre les cuisses d'Ana, j'entendis seulement les paroles de Cameron qui me déchirèrent le cœur et le rire d'Ana.

« Cameron ! Non ! » Des larmes commencèrent à couler sur mes joues.

Je me précipitais après Cameron, mais rien n'y faisait, je n'arrivais pas à la rattraper. Je la voyais toujours plus s'éloigner de moi.

« CAMERON !!! CAMERON !!! Je t'en pris attends moi... Cameron... Ne m'abandonne pas... Je t'aime !!! »

Maison de Sidney Worthington,



J'étais profondément endormie quand je sentis Sid s'agitait. Je la voyais se débattre. Elle parlait non hurlait. Elle revivait les dernières années.

Elle se mit à hurler mon prénom. Je tentai de la réveiller en vain puis il me vient une idée, je l'embrassais.

Peu à peu, je la sentis se calmer jusqu'à ce qu'elle ouvre les yeux.

« Je ne t’abandonnerai pas, jamais. Je t'aime Sid, tu es la femme que j'attendais. »

Maison de Sidney



J'étais totalement perdue, je regardai autour de moi ne sachant plus ce qui était vrai ou faux. Tout avait semblé si réel, avais-je eu des flashs du passé ? Cameron était là pourtant, essayant de me calmer et de me réconforter.

Je caressais tendrement son visage, la regardant dans les yeux.

« Je suis désolée ! »

Je déposais un rapide et doux baiser sur ses lèvres avant de venir poser ma tête sur son épaule. Du bout du doigt, je caressais la peau de son cou, descendant jusqu'en haut de ses seins sans aller plus loin.

« Je suis désolée de t'avoir réveillée... Et... Merci... Merci d'être là... »

Je me blottis un peu plus dans ses bras n'osant pas la regarder, je fermais les yeux espérant retrouver le sommeil. Mais je n'y arrivais pas. Quand je sentis Cameron rendormie, je me levais et allais enfiler un boxer. J'avais besoin de bouger et surtout de m'occuper l'esprit.

J'avais peur de ce que je venais de voir, et plein de questions tournaient dans ma tête. Mais surtout de savoir si tout ça était vrai. Prenant une bouteille de vodka, je descendais à l'atelier. Je commençais à prendre un verre et à boire avant de me mettre à ma sculpture. Je continuais ainsi jusqu'au petit matin, enchaînant entre les verres et la sculpture.

Je me fichais de l'heure qu'il était. Je refusais d'être celle que l'on soumettait ! Jamais je ne me ferais avoir, cela était impossible. Je ressentais chacune des sensations que j'avais eues lorsque cette Ana m'avait humiliée, chaque parole, chaque geste qui me faisaient comprendre que ce n'était pas que dans ma tête.

La colère me prit et je me mis à balancer la bouteille de vodka vide à travers la pièce. Celle-ci explosa contre l'un des murs en mille morceaux. J'avais besoin de décompresser et de baiser un coup, pour oublier ce que j'avais ressenti. L'humiliation d'Ana et ces sentiments qui me rongeaient et que je détestais envers Cameron.

Maison de Sidney Worthington



Je me réveillais sentant le vide à côté de moi. Je mis mon boxer et commençai à la chercher. Je la trouvais dans l'atelier. Je l'observais sculpter. Je la vis s'énerver et jeter une bouteille qui se brisa. Je me précipitai sur elle. Lui attrapant le bras avant qu'elle jette autre chose.

Elle me regarda avec des yeux fous avant de me repousser. Elle me repoussa plusieurs fois. J'étais en train de tomber quand Sid me rattrapa au vol, j'essayais de me dégager, mais elle avait plus de poigne que moi.

Je ne reconnaissais plus son regard. Je sentis un frisson me parcourir. Elle était une prédatrice. Je me dégageais. Elle avançait vers moi. Plus je reculais plus elle avançait. Jusqu'au moment où mon dos rencontra le mur.

« Qu'est-ce que tu veux ?
- À ton avis ? Elle sourit tel un lion devant une antilope piégée.
- J'en sais rien ! Dis-je en déglutissant difficilement en sentant ses doigts se balader sur mon torse.
- Vraiment ?
- Que veux-tu ? Putain dis le moi au lieu de jouer !
- Toi ! »

C'était simple clair et précis, elle n'allait faire de moi qu'une bouchée. Elle mit sa main derrière ma nuque, m'attira à elle et m'embrassa. Je fus incapable de réagir, je désirais tellement ce corps.
Elle me plaqua rudement contre le mur et quand mon dos rencontra pour la deuxième fois, je pris conscience de nos tenues. Toutes les deux en boxer. Je la sentais me caresser. Très vite mes pensées ne furent plus cohérentes.

Je savais que ce n'était pas la femme que j'aimais qui me touchait, mais elle était tellement dominante que je ne pus lui résister.

Très vite, je sentis sa main trouvait le chemin menant à mon intimité. Et même si j'ai honte de l'admettre, j'étais plus que prête à l’accueillir.

Quand elle sentit sous ses doigts mon excitation je la vis sourire d'un air entendu. Elle m'attrapa et m’emmena dans sa chambre où elle passa l'heure qui suivit à me baiser. Quand ce fut fini, elle s’endormit et moi honteuse, je pris mes affaires et partis.

Je rentrais chez moi et prenais une très longue douche pour essayer d'enlever toute cette honte. Je m'habillai et partis au travail.

Maison de Sidney Worthington,



J'avais envie de tout briser dans cette pièce et m’apprêtait à prendre autre chose pour l'envoyer valser dans l'atelier quand une main me retint. Je fis face à cet intrus qui n'était autre que Cameron. Je la repoussais plusieurs fois, jusqu'à ce qu'une envie bestiale d'elle me prenne. Je redevenais la prédatrice que j'étais habituellement. La bloquant entre moi et le mur, je caressais son torse tandis qu'elle pouvait lire, je n'en doutais pas, mon appétit féroce.

« Qu'est-ce que tu veux ? (Cameron)
- À ton avis ?
- J'en sais rien ! (Cameron)
- Vraiment ?
- Que veux-tu ? Putain dis le moi au lieu de jouer ! (Cameron)
- Toi ! »

Sans attendre, je l'attrapai pas la nuque et l'embrassai sauvagement. Je sentais nos deux corps pratiquement nus l'un contre l'autre ce qui ne faisait qu'augmenter la tension en moi.

Elle qui affirmait ne pas vouloir de moi, se laissait faire et aimait ça. Je le découvris quand ma main descendit entre ses cuisses et que l'un de mes doigts glissa entre ses lèvres. Je souris lui faisant comprendre que je savais qu'elle me voulait malgré ses dires et la remontais dans ma chambre pour la baiser.

Lui retirant son boxer, je ne prenais pas le temps des préliminaires qui pour moi n'avait aucun intérêt quand la fille était prête à me recevoir comme Cameron l'était. Je descendis donc direct au vif du sujet et passai mes doigts sur son clito avant d'en laisser glisser un, puis deux entre ses lèvres. Je sentais mes doigts bien humides et j'avais eu assez de femmes dans mon lit pour savoir quand je pouvais me permettre d'y aller franco. J'entrais donc mes deux doigts en elle pour l'entendre pousser un gémissement et un soupir de plaisir. Puis je descendis entre ses cuisses en laissant mes doigts en elle. Je lui léchais le clito, l'aspirait, le mordillait. J'aimais son goût, et en même temps, je faisais des va-et-vient en elle pour l'emmener aux portes de l'orgasme et lui donner enfin la délivrance.

Cela dura une bonne heure, où je la regardais prendre du plaisir et arriver à lui donner la délivrance quand je vins m'écrouler à côté d'elle dans le lit. Il n'y eut pas de câlins ou quoi que ce soit. Je m'endormis simplement en pensant : « Une de plus dans mes draps ! »

C'est une tornade qui débarqua sur mon lit et me réveilla.

« Sid ! Sid ! Sid ! Sid ! » (Jessica)

Je mis mon coussin sur ma tête pour ne pas l'entendre et essayer de me rendormir, mais c'était sans compter sur l'entrain et l'énergie de Jessica qui se battit avec moi pour me l'arracher des mains.

« Sid ! Aller lève toi le soleil est haut dans le ciel ! (Jessica)
- Putain ta gueule ! Tu peux pas aller faire chier quelqu'un d'autre !
- Ben non, je peux pas ! Aux dernières nouvelles, c'était toi ma meilleure amie, mais si tu préfères que j'en trouve une autre ! » (Jessica)

Je la sentis lâcher l'oreiller et se lever du lit. Je me redressai d'un coup et lui envoyai l'oreiller dans la tête.

« T'es vraiment con !!
- Oui je sais ! Mais c'est pour ça que tu m'aimes ! Ramène ton joli petit cul on va manger ! » (Jessica)

Je n'eus pas le temps de répliquer que la porte se refermait déjà sur elle. Je m'allongeai un instant sur le dos repensant à cette nuit. À ces cauchemars qui me hantaient, et à ce qu'il s'était passé après. Je souris en repensant à la fin de la nuit où j'avais baisé Cameron. Putain ce qu'elle était bandante. Mais pour quelqu'un qui ne voulait pas de The Rush, elle n'avait pas eu l'air de ne pas apprécier ce que je lui avais fait.

Peut-être que c'était par pur provocation, ou parce que j'avais envie de garder le contact avec elle, mais j'attrapai mon portable et lui écrivis un sms.

* Alors ma belle, satisfaite de cette nuit ? Finalement malgré tes dires, tu en avais envie comme les autres de passer dans les draps de The Rush !!! *

Une fois le message envoyé, je mis rapidement un débardeur et un bermuda et sortis sur la terrasse rejoindre Jessica qui nous avait préparé un petit-déjeuner des plus copieux.

« Tu as prévu à manger pour 15 ??
- Je me suis juste dit que tu aurais faim après une nuit avec Cameron... » (Jessica)

Elle explosa de rire et je ne pus m'empêcher de rire à mon tour.

Commissariat de Police



Durant ma journée de travail, j'avais reçu un message de Sid, mais je ne l'avais pas lu. Je voulais attendre que la journée soit finie. Cette journée fut interminable. J'en avais marre d'intervenir sur des disputes de couples.

J'étais obsédée par la nuit que je venais de passer. Il s'était passé tellement de choses. Je m'en voulais d'avoir cédé aux avances de Rush. J'avais l'impression d'avoir trahi Sid.
Le soir venu, je lus le texto, ce fut comme un coup de poing. Je me suis sentie blessée. Malheureusement quand je me sens blessée, je fais des conneries. Là, mon orgueil demandait réparation. J'allais donc battre The Rush sur son propre terrain.

J'appelai mes amies et les convoquai au Milk. Puis j'appelai Jess pour lui dire de venir avec Rush.

Le soir venu, je mis un baggy noir un débardeur blanc et une veste en cuir. Je savais qu'habillée comme ça, je n'aurais aucun mal à faire tomber les filles.

Je pris ma décapotable. Arrivée au Milk, je fis mon entrée sure de moi et de ce que je dégageais comme assurance et comme charme.

Je m'assis à la table où étaient mes amies. Direct, je me tournais vers la piste de danse. J'étais en chasse. Je regardais les filles en train de danser

J'en avais repéré une, je me levai et allai près d'elle. Je me mis à danser et elle se frotta très vite contre moi. À la fin de la danse, j'avais son numéro.

Je me rassis et en cherchai une autre. Je me relevai ainsi une dizaine de fois. Je vis Angel m'observer puis parler à Jess'.

Mais je m'en foutais, je sentais en moi remonter mon ancienne moi. Celle pour qui les filles n'étaient qu'une liste.

C'était un come-back réussi, j'avais déjà 15 numéros dans ma poche quand je la vis qui m'observait.
Je décidais de lui donner du spectacle, je serrais un peu plus la fille dans mes bras. Quand je vis le regard méchant de Rush sur moi, je compris qu'elle n'avait pas dû apprécier que je ne réponde pas à son texto. J'allai encore plus loin et embrassai à pleine bouche la fille. Puis je retournais chercher ma veste pour partir avec la fille.

Arrivée chez la fille, je couchais avec elle et une fois qu'elle eut joui et s'était endormie, je regardais mon portable, j'avais un texto de Rush.

Maison de Sidney Worthington,



J'avais passé la journée avec Jessica et bien qu'on parlait de choses et d'autres, je ne pouvais m'empêcher d'attendre un message. Mais répondrait-elle après ce qu'il s'était passé. Après tout elle avait eu ce qu'elle voulait.

En fin de journée Jessica eut un appel et me dit de me préparer à aller au Milk. Je rigolais en lui disant que c'était bien mon intention même si elle ne me l'avait pas demandé.

J'enfilais un baggy en jean, et un débardeur noir bien moulant avant d'enfiler ma veste en cuir. Je filais sur ma moto jusqu'au Milk où j'arrivais avant l'arrivée de Jessica et d'Angel.

Comme à mon habitude, je m'avançais jusqu'au bar et la barman me servit aussitôt un verre de vodka, je lui souris avant de m'éloigner et de m'appuyer contre un mur observant la salle. Il y avait pas mal de filles très appétissantes.

Je n'avais même plus besoin d'aller sur la piste de danse, il me suffisait d'un regard insistant sur une fille pour que celle-ci vienne à moi. Cela m'amusait au plus au point d'avoir un contrôle comme ça sur elles. Je me retrouvais déjà avec quelques numéros quand je la vis faire son entrée. Elle n'était plus celle que j'avais vu la veille. Quelque chose avait changé chez elle, une assurance qu'elle n'avait pas, mais qui avait un certain charme, je devais le reconnaître.

Je la vis faire son petit manège, m'aventurant sur la piste de danse, je l'observais du coin de l'oeil flirter sans retenue. J'en faisais tout autant et je poussais le vice à provoquer des sensations chez ma partenaire, j'en avais tout à fait conscience. Cela finissait toujours par une demande de raccompagner la jeune femme chez elle, puis lorsque je refusais poliment, la jeune femme me donnait son numéro pour que je n'hésite pas si je changeais d'avis.

Je ne savais même plus à combien de numéros, mais je m'étais posé de nouveau contre un mur un verre de vodka à la main quand mon regard croisa le sien. Je la vis serrer un peu plus la fille dans ses bras quand elle remarqua que je l'observais. Essayait-elle de me provoquer ? Je lui lançais un regard glacial. À quoi elle jouait ? Après toutes ses belles paroles qu'il fallait y aller doucement, qu'elle m'aimait et tout le tralala, elle n'avait pas répondu à mon message et en plus, elle se pavanait avec une bonne dizaine de meufs. Elle embrassa la jeune femme à pleine bouche avant d'aller prendre sa veste et de se barrer avec la fille.

C'était mon rôle ça ! C'était moi la chasseuse ! Mais si elle me cherchait, elle allait me trouver. Jessica et Angel vinrent me voir, mais je ne les écoutais déjà plus. J'avais repéré ma proie et allait chauffer la fille qui ne tarda pas à céder à mes avances.

Partant du Milk en sentant la jeune femme se cramponner derrière moi sur ma moto on alla jusqu'à chez elle. Je ne faisais plus venir personne chez moi, je ne ferais plus l'erreur.

Arrivées chez la jeune femme, je ne lui laissais le temps de rien et la pris directement, la baisant dès qu'on eut franchi la porte. Puis elle me ramena dans la chambre, elle voulut me toucher, mais je la plaquais au lit l'en empêchant. Personne ne me touchait. Je la baisais encore et encore. La faisant plusieurs fois jouïr et lui donnant des orgasmes. Quand elle s'écroula de fatigue et s'endormit, je me levai. Laissant cette jeune femme qui n'était qu'une de plus sur ma liste, je partis de chez elle et me mis à rouler en moto sans but précis. Je m'arrêtais finalement sur les falaises où Cameron m'avait trouvée il y a deux nuits de cela après le Milk.

Pourquoi j'arrivais pas à enlever cette fille de ma tête. Même comme ça, je pensais à elle. Je pris mon portable et lui envoyai un sms.

* Alors tu t'es bien envoyée en l'air ?! Pour quelqu'un qui affirmait la veille que tu m'aimais et que j'étais la femme que tu attendais, tes paroles n'ont bien aucun sens ! Tu étais comme les autres juste à dire de belles paroles, mais à ne vouloir que t'envoyer en l'air avec The Rush ! Soit ! Très bien si c'est ce que tu veux ! Si tu cherches un affrontement sur mon terrain, tu vas perdre ! *

Maison de Cameron Lavigne,



J'avais un plan en tête et au vu de son texto, elle mordait à l’hameçon !

Mon plan était simple l'ignorer. Je voulais qu'elle pète un plomb. Vu son dernier texto la pression commençait à monter chez elle. Je partais de l'appartement de la fille.

Arrivée chez moi, je pris une longue douche, puis allai me coucher.

Le lendemain, je travaillais comme d'habitude.

Le soir venu, je me préparais à sortir. Je ressortais une chaîne avec un pendentif en forme de C. À partir de maintenant Cam One était de retour. Je pris ma Mustang et allai au Milk.

Quand Angel me vit, elle comprit tout de suite le retour de Cam One.

En guise de bonjour, je l'embrassai. Je vis le regard de Jess sur moi, elle était clairement jalouse. Ce qui me fait rire.

« Si tu veux Angel invite la clairement !
- De quoi tu parles ? (Jessica)
- Tu la dévores du regard, tu crèves d'envie de l'embrasser et tu es jalouse de ce que je viens de faire !
- Je… Non… (Jessica)
- Ne nie pas. Angel amène toi !
- Qu'est-ce que tu fais ? (Jessica)
- Je te rends service ! Angel ma belle, je crois que tu devrais danser avec Jess.
- Avec plaisir ! » (Angel)

Je les regardai partir, danser et s'enlacer. J'étais contente, il était temps ! À la fin de la danse, je vis Angel prendre les devants et embrasser Jess. Je me mis à applaudir et à siffler.

J'allai sur la piste de danse et direct plusieurs filles se frottèrent à moi. Je répondais directement aux avances. L'une m'embrassait, l'autre me touchait. Je fus assez vite excitée.

Je vis Rush m'observer cela m'amusa. J’avançais vers le bar où elle était accoudée. Je la frôlai et passai ma commande. Je continuai de l'ignorer. Pendant que j'attendais ma commande, je draguais ouvertement Alix. Quand ma commande fut prête, je lui caressai la joue en lui disant « tu es mignonne toi » je la smackai puis repartis à ma table.

Après avoir bu mon verre, je retournai sur la piste puis partis avec trois demoiselles sous le regard haineux de Rush.

La nuit fut très chaude. Je donnais à ces trois filles tout le plaisir qu'elles attendaient. Une fois chacune satisfaites et endormies, je rentrai chez moi. Encore une fois, je pris une longue douche.

Les journées se répétèrent. Travail puis Milk. Au Milk, je partais chaque soir avec une ou plusieurs filles différentes. Chaque soir, je draguais Alix. Jusqu'au soir où se fut elle qui se jeta sur moi. Cette nuit-là, je la baisais encore et encore. La nuit se finit par une douche chez moi seule comme d'hab. Chaque nuit rush m'envoyait un texto.

Sauf ce soir-là. Étais-je allée trop loin ?

Le Milk,


J'étais d'une humeur massacrante depuis cette nuit là. Quand son surnom me vint aux oreilles, je me souviens très bien d'elle. Cam One ! Elle était arrivée après moi sur le terrain de jeux, mais c'était une chasseuse comme moi. À l'époque, elle faisait ses débuts et n'avait pas autant d'importance que maintenant. Mais là, je savais que j'avais vraiment une adversaire de taille en face de moi.

J'avais de plus en plus de mal à travailler et je passais une grande partie de mon temps à boire. La question était pourquoi cela me mettait dans cet état.

Chaque soir, je la voyais repartir avec une ou plusieurs filles et j'en faisais de même. Mais ce qui me touchait le plus c'est qu'elle s'attaque à Alix qui était quand même une de mes amies proches.

Cameron m'ignorait à longueur de temps, ni sms, ni regard au Milk, plus rien. Ça me rendait dingue et je ne savais pas pourquoi. Chaque soir ou plutôt chaque matin quand je repartais d'un appartement inconnu, j'envoyais un sms à Cameron. Je n'espérais plus de réponse de sa part, mais je n'arrivais pas à m'empêcher de le faire.

Jusqu'à ce jour, un jour où j'avais un rendez-vous pour un boulot. Je m'y rendais, mais l'entretien ne se passait pas aussi facilement qu'il y a quelques temps. Il est vrai que j'étais un peu alcoolisée ce qui n'aidait pas. Mais surtout, j'étais en train de perdre ma réputation dans le milieu. J'étais en train de perdre mon job à cause d'une fille qui m’obsédait. Car oui, je ne pouvais pas dire autrement, cette fille m’obsédait.

Comme chaque soir, j'allais une nouvelle fois au Milk, légèrement faite déjà. Mais ce que j'y vis me fit mal. Alix qui se jetait au cou de Cameron et celle-ci l'embarqua direct. J'enfilai verre sur verre et ne rentrait même pas avec une fille ce soir-là. Je rentrais chez moi, totalement ivre. Je n'arrivai même pas jusqu'à ma chambre m'écroulant dans le canapé tombant dans un coma éthylique.

Maison de Cameron Lavigne,



Le fait qu'elle ne m'envoie pas de texto m'inquiétait. J'étais une joueuse et je savais que chaque texto était une preuve de l’intérêt que Rush me portait. Les mois avaient passé, mais Sid restait quelqu'un de particulier pour moi.

Je pris ma voiture et fonçai chez elle.

Je la trouvai sur le canapé en quasi-coma éthylique. Je réagis immédiatement, la mit dans ma voiture et fonçai à l’hôpital. En chemin, j'appelai Jess' pour la prévenir.

Les médecins prirent Sid en main et la soignèrent. Je vis Jess' et Angel arriver et elles m'interrogèrent direct.

« Qu'est-ce qui s'est passé ? (Jessica)
- J'en sais rien !
- Ne me mens pas ! (Jessica)
- Je ne te mens pas. Quand j'ai quitté le Milk avec Alix, elle allait bien.
- Tu as fait quoi ? Tu t'es tapé Alix ? (Jessica)
- Oui, mais c'est pas comme si elle m'avait laissé le choix !
- Bref Jess' mon cœur va la voir moi, je reste avec Cam. »(Angel)

Une fois Jess partie. 

« Maintenant, tu vas me dire pourquoi tu es allée chez elle.[ /i] (Angel)
- Tous les soirs, elle m’envoie un texto auquel je ne réponds pas. Ce soir, elle n'en a pas envoyé. Ça m'a inquiétée alors j'y suis allée et je l'ai trouvée.
- Cam pourquoi tu as fait ça ? (Angel)
- De quoi tu parles ?
- Pourquoi as-tu fait ressortir Cam One ? (Angel)
- Pour attirer son attention.
- Celle de Sid ? (Angel)
- Oui, j’espérais que ça fasse ressortir Sid. Mais je crois que je me suis plantée. Tu sais, je suis toujours amoureuse d'elle.
- Avec toutes les filles que tu t'es tapées ? (Angel)
- C'est la dernière à m'avoir touchée. La dernière avec qui j'ai dormi. Je ne peux pas l'enlever de ma tête et mon cœur ! »

Jess nous interrompit. Elle nous dit que Sid allait bien. Et que le lendemain, elle se réveillerait sans problème. J'étais contente, mais je décidais de partir, je ne voulais pas rester et me prendre encore un mur.

Les jours passaient et se ressemblaient. J'avais repris ma routine entre travail et Milk. Sauf que je me rendis vite compte que je ne voyais plus Rush au Milk.

Hôpital,



Au petit matin, je me réveillais avec une tête en vrac. Je ne reconnaissais pas où j'étais. Mais je reconnus aussitôt les deux jeunes femmes qui attendaient près de mon lit.

« Jess' ?! Angel ?! On est où ?! »

Jessica se précipita sur moi et m'embrassa le front.

« Putain ça fait du bien de te voir réveiller ! (Jessica)
- Tu es à l'hôpital ! (Angel)
- L'hôpital ?? Pourquoi ?!
- Tu as fait un coma éthylique ! (Jessica)
- Quoi !!! »

Je tentais de me redressais, mais une douleur dans la nuque et la tête me fit comprendre que c'était vraiment pas une bonne idée. C'est à ce moment-là que tout me revient en mémoire. Tout ce qui venait de se passer depuis des mois. Je me rappelais de mon réveil à l'hôpital de ma perte de mémoire des 11 dernières années. Du retour de The Rush. De toutes les filles qui avaient défilé une nouvelle fois dans mes draps alors que j'avais oublié ce que je ressentais pour Cameron.

Cameron, je ressentis une énorme douleur en pensant à elle. Et des larmes se mirent à couler sur mes joues.

« Sid' ?? Ça va pas ?? (Jessica)
- J'ai vraiment fait ça ?
- De quoi tu parles ? (Jessica)
- Je suis redevenue The Rush ? »

Jessica vient déposer un baiser sur les lèvres à Angel et lui demanda si elle pouvait aller nous chercher quelque chose à boire ou manger. Puis elle vint s'installer sur le lit me faisant face.

« De quoi tu te souviens ? (Jessica)
- De tout ! De tout avant et après l'accident de voiture ! Comment j'ai pu faire ça ?! »

Je m'en voulais tellement de tout ce que j'avais fait, je m'en voulais d'avoir fait souffrir Cameron, mais je me rappelais aussi la douleur de ces dernières semaines. Elle avait joué avec moi finalement. Elle était Cam One. Elle avait voulu se taper The Rush, c'est tout ce qu'elle avait voulu au final. Car maintenant, elle ne passait son temps qu'à se taper n'importe quelle fille. Finalement, j'avais raison. J'aurais jamais dû tomber amoureuse d'elle.

« J'ai baisé toutes ces filles !
- Tu n'étais plus toi ! Tu avais perdu la mémoire ! (Jessica)
- Et elle c'est quoi son excuse ?
- Que veux-tu dire ? (Jessica)
- Cam One ! Elle a eu ce qu'elle voulait avec The Rush, c'est tout ce qu'elle voulait !
- Je vais te dire une conversation qu'a eue Cameron avec Angel cette nuit, car c'est Cameron qui t'a ramenée à l'hôpital. Cameron lui a avoué qu'elle était toujours amoureuse de toi. (Jessica)
- Tu crois vraiment que je vais croire ça !
- Elle lui a dit que tu étais la dernière à l'avoir touchée. La dernière avec qui elle a dormi. Qu'elle ne pouvait pas t'enlever de sa tête et son cœur ! » (Jessica)

C'est à ce moment-là qu'Angel revint interrompant notre conversation. Elle était accompagnée du médecin qui acceptait de me laisser rentrer chez moi si les filles me ramenaient, ce qu'elles firent. Une fois chez moi, les filles vinrent s'installer sur la terrasse pour prendre un verre avec moi et surtout manger, car je mourrais de faim. La conversation reprit sur tout sur rien jusqu'à ce qu'Angel pose une question qui me mit mal à l'aise.

« Tu as une idée de ce que tu vas faire ? (Angel)
- Comment ça ?
- Par rapport à Cameron ?! (Angel)
- Je veux plus entendre parler d'elle ! J'ai peut-être déconné parce que j'avais perdu la mémoire, mais elle n'a aucune excuse ! Elle n'a fait que jouer avec moi ! »

Angel allait dire quelque chose, mais Jessica posa sa main sur son bras en lui faisant non de la tête pour lui faire comprendre qu'il ne servait à rien d'insister. Jessica me connaissait assez pour savoir que je me sentais trahie et que je ne me laisserais plus faire.

Les jours passèrent ensuite où ma vie revenait à la normale. Enfin à ce qu'elle était avant mon accident de voiture. Je passais mon temps à travailler, ne m'accordant plus une minute de libre. Je ne voyais plus personne, et je n'en avais plus envie. Jessica et Alix avaient essayé de m'appeler plusieurs fois, mais je ne répondais pas.

Maison de Cameron Lavigne,



Le week-end suivant Angel débarqua chez moi. Elle commença par m'engueuler copieusement. Puis elle m’annonça que Sid était revenue qu'elle n'était plus The rush.

Mais aussi qu'elle m'en voulait à mort. Elle avait raison, j'avais joué aux cons. Je devrais en avoir rien à foutre, mais je ne pouvais pas, je l'aimais plus que tout. Je lui avais demandé de me prouver qu'elle me méritait, mais la vérité, c'est que c'est moi qui devais lui prouver que j'étais digne d'elle.

Je ne savais pas trop comment m'y prendre. J'avais des décisions à prendre. La première fut la plus évidente me faire oublier.

Je rangeais donc la panoplie de Cam One. Je ne mettais plus les pieds au Milk.

Je me concentrais sur mon travail.

Au bout de deux semaines, j'envoyai un texto à Sid.

** bonjour. Je sais que tu ne veux plus entendre parler de moi. Mais voilà même si de nombreux mois ont passé, je n'arrive pas à t'oublier. Je sais que mes mots n'auront aucun effet sur toi alors j'aimerais que tu me laisses te prouver que je ne me suis jamais fichue de toi. Ça prendra le temps qu'il faudra, mais je veux me racheter à tes yeux. **

Maison de Sidney Worthington,



J'avais reçu plusieurs sms de Jessica au cours des deux dernières semaines. Elle m'affirmait que Cam One avait disparu du Milk. Pourtant, je ne voulais y croire. On ne changeait pas comme ça ce que l'on était.

À plusieurs reprises, je disais à Jessica que je m'en fichais que de toute façon, ça ne me regardait plus.

Mais alors que je ne m'y attendais pas, je reçus un sms qui me surprit. Un sms de Cameron. Sauf que voilà, je ne savais vraiment pas si j'avais envie de savoir ce qu'elle voulait. J'avais tenté de la chasser de mon esprit me plongeant dans mon travail. Pourtant rien n'y faisait et le fait de recevoir un sms d'elle n'arrangeait rien.

Mais je ne voulais pas lui faire le plaisir de revenir à ses pieds. Elle avait joué une fois avec moi, ça ne serait pas deux.

Je ne lisais pas son message tout de suite. Je restais concentrer sur mon travail. Tout ça pouvait attendre.

Il devait être 2 ou 3 heures du matin quand je remontais enfin pour aller me coucher. Je me décidais enfin à lire le message de Cameron. Cette meuf se foutait de ma gueule sérieux. Comme si j'avais envie de lui donner une autre chance pour souffrir de nouveau.

*Sérieux tu te fous de ma gueule ! Tu oses me demander ça après ce que tu as fait ! Tout ce que tu voulais, c'était baisé avec The Rush comme toutes les autres !! J'en sais assez sur toi Cam One ! J'en sais assez pour savoir que je ne représente rien pour toi ! Je ne veux plus d'amour, plus d'amis. Au moins quand on est seule, on souffre pas ! *

Maison de Cameron Lavigne,



Je ne vis sa réponse que le lendemain matin. J'eus mal très mal, mais je l'avais mérité. Je savais que cela ne serait pas facile.

En plus du Milk, je pris mes distances avec le milieu homo. On ne m'y vit plus. A part lors de mes enquêtes.

J'essayais de me racheter une conduite. Même mes amies, je ne les voyais que chez moi ou chez elles.

Je savais par Angel que Sid s'était complètement isolée. Elle aussi ne voyait plus personne.

Plus le temps passait plus elle me manquait.

Je passais de longs moments devant chez elle dans l'espoir de l'apercevoir.

Ma vie se passait entre le boulot. Mes moments d'espionnage et mes soirées au studio de danse.

Très vite six mois passèrent.

Un jour, je fus appelée pour une fan hystérique sur un plateau de cinéma.

Arrivée sur le plateau, je réglais assez vite la situation.

Après avoir arrêté la fan, je parcourais le plateau du regard quand mon regard accrocha celui de Sid. Je sentis mon cœur faire un bond.

Maison de Sidney Worthington,



Je passais mon temps intégralement à travailler et ne voyait plus personne en dehors des gens du boulot. Plus de sorties, plus de soirées, tout ça ne m'intéressait plus, ou plutôt je n'en trouvais plus l'intérêt.

Alix avait tenté de prendre contact avec moi, mais je ne voulais plus entendre parler d'elle après ce qu'elle avait fait. Je lui en voulais tout autant qu'à Cameron d'avoir couché ensemble. Jessica ne cessait de m'envoyer des sms, elle passait de temps en temps avec Angel pour essayer de prendre de mes nouvelles et de me changer les idées. Mais rien n'y faisait.

Je ne les écoutais que vaguement à chaque fois qu'elles essayaient de me parler de Cameron. Elles m'avaient dit qu'elle n'était plus Cam One. Qu'elle n'allait plus au Milk et n'allait plus dans le milieu homo.

Mais les conversations ne tournaient pas longtemps autour de la jeune femme, car mes deux amies avaient fini par comprendre que ça ne m'intéressait pas. Je ne pouvais pas nier que je ne pensais plus à elle. Mais je faisais tout pour l'oublier en me plongeant totalement dans le travail.

Un mois passa, puis deux, très vite six mois furent passer sans que je m'en rende compte. Il ne m'arrivait que très rarement de sortir de chez-moi, sauf pour aller sur un plateau de tournage ou dans un des studios de cinéma. J'étais revenue au sommet de mon art et j'étais beaucoup demandé ce qui m'enchantait et m'arrangeait.

On m'avait proposé plusieurs projets de film, mais actuellement, j'étais sur un gros projet. J'étais toujours demandée pour cette série de films et j'en étais ravie. J'avais déjà été sur Captain America, sur Avenger, je commençais à bien m'entendre avec les acteurs que je connaissais maintenant plutôt bien à force de les voir sur ces films. Et puis j'étais une fan de Marvel donc ça m'aidait beaucoup à fabriquer de bons effets spéciaux.

Justement, j'étais sur le tournage du nouveau Captain America. Je m'entendais très bien avec les acteurs principaux, vu que ça faisait déjà plusieurs films que l'on faisait ensemble.

Ce jour-là a été très particulier, une fan hystérique avait réussi à rentrer sur le plateau et il avait fallu faire appel à la police. J'avais du mal à comprendre que des gens puissent réagir comme ça, mais ce n'était pas la première fois que je voyais ça.

La situation avait été très vite maîtrisée, j'avais observé la scène en ne pouvant détacher mon regard de la policière qui avait maîtrisé la fan, Cameron. Elle était toujours aussi belle, et dans sa tenue, elle était superbe et très sexy. Alors que je continuais à l'observer, mon regard croisa le sien. Mon cœur se mit à battre la chamade, comme la toute première fois où je l'avais vue. Elle avait toujours le même effet sur moi, je ne pouvais le nier.

Le tournage reprit et je dus m'arracher à cette contemplation pour aller m'occuper d'un effet spécial. Mais je ne pouvais m'empêcher d'être troublée par ce qui venait de se passer.

Je partis tard du studio ce soir-là, et rentrai très fatiguée. Les journées de tournage étaient longues et épuisantes. Une fois arrivée chez moi, je me rendis compte que j'avais un sms, c'était elle.

Commissariat de police



Je passais le reste de ma journée la tête ailleurs. J'étais physiquement présente, mais mon cœur et ma tête étaient restés avec elle.

Je ne tenais pas en place, elle me manquait trop.

Pour passer ma soirée, je décidais d'aller au studio de danse, j'avais trop besoin de me changer les esprits.

Je dansais sans réfléchir ou si à elle.

Je venais de passer 6 mois loin d'elle. J'avais l'impression d'être une droguée en manque. La voir à son travail si professionnelle, avait fait vibrer une corde en moi.

Je sentais une tension sexuelle en moi. Rien que d'un regard, elle m'avait mis le feu.

Je pris mon portable et sans m'en rendre compte, j'écrivis et envoyai un texto à Sid.

** Tu me manques. **

Honteuse de ne pas avoir pu m’empêcher d'envoyer ce texto. Je me trouvais niaise et puis maintenant, j'avais la trouille qu'elle ne réponde pas.

Je me remis à danser. J'ignore combien d'heures sont passées.

Je finis par rentrer chez moi et m'effondrai sur mon lit.

Au réveil, j'avais un message de Sid.